En Moselle, le Conseil d’Etat met fin à un projet d’extraction du gaz vieux de près de vingt ans

[ pompé sur lemonde.fr]

Le 16 décembre, le décret de l’Etat accordant à La Française de l’énergie le permis d’exploiter le gaz de charbon mosellan a été annulé pour des raisons environnementales, liées à la protection des nappes aquifères.

Bernard Starck, ancien mineur de charbon qui a notamment travaillé au puits de La Houve jusqu’à sa fermeture en 2004, montre une photo prise avec ses collègues ainsi que d’autres souvenirs de sa vie professionnelle. Chez lui, à Forbach (Moselle), le 13 avril 2024. JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN/AFP

Les mines de Moselle ne vivront pas de deuxième jeunesse. A l’arrêt depuis 2004 et la fermeture du puits de La Houve, marquant la fin de l’extraction charbonnière en France, elles ne fourniront pas les Français en gaz. Ainsi en a décidé, le 16 décembre, le Conseil d’Etat. En annulant le décret accordant à La Française de l’énergie (FDE) la concession Bleue Lorraine, elle met fin au projet d’exploiter les gaz de couche dans le sous-sol mosellan, lancé en 2006.

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Sans mine de manganèse, la France prêterait-elle quelque 170 millions d’euros au Gabon ?

[ pompé sur lemonde.fr ]

Le prêt de Paris en faveur du Transgabonais traduit une politique d’influence toujours d’actualité au Gabon, constate Julien Bouissou dans sa chronique.

En visite au Gabon le 23 novembre, Emmanuel Macron a plaidé pour un « partenariat réinventé » entre les deux pays. Avec le « nouveau Gabon », a expliqué le président français, « on doit réussir à construire de nouveaux modèles ». Un partenariat qui encourage par exemple la diversification de l’économie de ce petit pays d’Afrique centrale, très dépendante de l’exportation de ses matières premières.

Brice Oligui Nguema, le président gabonais, élu en avril avec près de 95 % des voix après un putsch, en 2023, qui a mis fin à cinquante-cinq ans de dynastie de la famille Bongo, a décidé d’interdire les exportations de manganèse brut à partir de 2029 – et ce pour développer sur place une industrie de transformation. « L’Afrique ne peut plus être un continent de simple extraction des ressources. On doit réussir à construire des nouveaux modèles », a acquiescé son homologue français.

La signature, au même moment, d’un prêt de 173 millions d’euros, par l’Agence française de développement (AFD), pour la « modernisation » du Transgabonais indique tout le contraire. Cette unique ligne ferroviaire du pays relie, sur 648 kilomètres, le port minéralier d’Owendo, près de Libreville, à la mine de manganèse de Moanda, exploitée par le groupe français Eramet, par l’intermédiaire de sa filiale Comilog.

Cette opération de « modernisation » vise en réalité à accroître les capacités de transport ferroviaire, permettant à Eramet, qui exploite la ligne, d’exporter des volumes encore plus importants de manganèse gabonais. Un financement qui ne va pas vraiment favoriser l’industrie locale de transformation du minerai, contrairement aux discours officiels. Seule une petite partie (17 %) de la production de la mine, qui représente à elle seule 15 % de l’offre mondiale, est transformée sur place.

Les défenseurs du projet de modernisation avancent qu’il sert à la fois les intérêts de la France et du Gabon. C’est en effet une « infrastructure vitale » dans un pays dépourvu de routes, puisqu’il transporte chaque année 300 000 passagers. Mais sans mine de manganèse exploitée par Eramet au bout de la ligne, la France prêterait-elle quelque 170 millions d’euros pour sa modernisation ?

Même histoire, mêmes arguments

Le Transgabonais est intimement lié à la France et à ses intérêts. Une situation qui n’a pas changé, soixante-cinq ans après l’indépendance du Gabon, et qui est défendue avec les mêmes arguments. Dès sa construction, en 1973, on dit de cette ligne ferroviaire qu’elle bénéficie aux deux pays. Omar Bongo y voit le symbole de l’« unité nationale » et de la « modernisation du pays », tandis que les dirigeants d’Eramet, déjà présent au Gabon à l’époque, en ont besoin pour doubler leur production minière.

L’aide sert aussi à maintenir l’influence de la France dans son ancienne colonie. Lorsque Paris hésite à financer, au début des années 1970, ce projet coûteux, Ali Bongo menace de faire allégeance au bloc de l’Est. Aujourd’hui, la France fait valoir que si elle ne défend plus ses intérêts au Gabon, alors elle laissera la place à la Chine ou à la Russie. D’autant que le manganèse est un minerai toujours considéré comme stratégique. Il était jadis utilisé dans les alliages, notamment pour l’acier produit en Europe ; il l’est désormais pour les batteries de véhicules électriques. La Commission européenne l’a classé dans les 23 matières premières critiques pour la transition énergétique et versera 30 millions d’euros supplémentaires au projet de modernisation.

Le président gabonais, Brice Oligui Nguema (à droite), et Emmanuel Macron, à Libreville, le 24 novembre 2025. THIBAULT CAMUS / AP

La même histoire se répète, avec les mêmes arguments. La France continue d’aider la France au Gabon. Mais cette fois, elle assume d’aider les pays pauvres ou émergents pour servir ses intérêts. Eléonore Caroit, ministre déléguée chargée de la francophonie, des partenariats internationaux et des Français de l’étranger, y voit un « enjeu de puissance », tout en précisant qu’il s’agit d’une « puissance douce ». Elle ajoute que l’aide est « un outil d’influence pour porter nos valeurs à l’étranger, tout en facilitant le dialogue entre les sociétés civiles », et pour « ouvrir des marchés pour nos entreprises ». Bien sûr, l’aide sert aussi à réduire les inégalités dans le monde. Mais dans un contexte de rivalité entre blocs géopolitiques, ce n’est plus sa priorité.

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Mine de lithium dans l’Allier : des zones d’ombre pointées par l’Autorité environnementale

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Plusieurs zones d’ombre entourent le projet de première mine de lithium en France. Dans un avis publié le 9 décembre, et relevé par Contexte, l’Autorité environnementale pointe plusieurs limites persistantes d’Emili (pour « exploitation de mica lithinifère ») promu par le groupe Imerys dans l’Allier.

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« Le nickel indonésien de nos batteries mène un peuple à l’anéantissement »

[pompé sur reporterre]

En Indonésie, l’exploitation du nickel par un consortium, dont fait partie l’entreprise française Eramet, risque de conduire à l’anéantissement d’un peuple, avertit notre chroniqueuse. Deux membres de ce peuple sont venus protester jusqu’à Paris.

Celia Izoard est autrice et journaliste. Elle est l’autrice de La ruée minière au XXIe siècle — Enquête sur les métaux à l’ère de la transition (éd. Seuil, 2024) et d’un recueil sur les usines du numérique (La Machine est ton seigneur et ton maître, Xu Lizhi, Yang, Jenny Chan, éd. Agone, 2022). Dans ces nouvelles chroniques, elle explore et divulgue les bas-fonds du capital.

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Dewi Anakoda, femme autochtone tobelo originaire d’Halmahera, a voyagé depuis l’Indonésie et manifesté devant le siège social d’Eramet.

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Collectif Stop Taranis – Le permis de recherche vient d’être accordé par le ministère

[reçu par mail]

Bonjour à toutes et à tous,

Nous l’anticipions, nous le préparions, et nous l’attendions mais hélas c’est bien arrivé : le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Souverainété industrielle, énergétique et numérique a accordé ce matin les 3 PERMs (Permis Exclusif de Recherches Minières) « Taranis », « Bélénos » et « Epona » et à la société Breizh Ressources.

Nous vous expliquons ici ce que nous savons de leurs intentions, de leurs manœuvres et surtout quels sont nos leviers d’actions et de mobilisation pour empêcher ce projet catastrophique pour les habitants et leur environnement.

Bonne lecture !

Le projet Taranis : Résumé et enjeux
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Faisons le point sur ce que nous savons

Voici en 6 points clés ce que nous savons de ce projet :

  • Quoi ? Un PERM (permis exclusif de recherches minières) est un titre minier qui donne à son titulaire et à lui seul le droit d’effectuer tous travaux de recherches des métaux déclarés dans le périmètre qu’il définit et de disposer librement des produits extraits à l’occasion des recherches et des essais. Il est accordé pour une période de 5 ans maximum, renouvelables 2 fois, donc 15 ans. Une fois que l’entreprise a amassé suffisamment de preuves, elle est prioritaire pour faire une demande de concession, et ainsi elle peut vendre la concession à une « major » spécialisée dans l’extraction minière.
  • Qui ? Les 3 PERMs « Taranis », « Epona » et « Bélénos » ont été déposés par Breizh Ressources, une société détenue à 100% par Aurania Ressources, domiciliée aux Bermudes et propriété de Keith Baron, une entrepreneur bien connu du milieu minier par ce
  • Où ? Sur Taranis, 20 communes du Pays de Redon sont concernées, sur un territoire de 360 km2. (Epona 50km2 sur 4 communes du pays de Lorient. Bélénos : 440 km2 sur 18 communes entre Chateaubriant et Angers)
  • Pourquoi ? Breizh Ressources communique beaucoup sur les pseudo-vertus du projet : transition écologique, souveraineté industrielle et minière, etc. Pour vérifier cela nous avons eu la chance d’accueillir les experts de l’association SystExt, association indépendante de professionnels du secteur minier, dont l’experte reconnue Aurore Stéphant. Sur la base de toutes les informations qu’ils ont collectées aussi bien sur place que dans les rapports du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières), ils nous ont indiqué qu’il y avait surtout des indices miniers pour l’or. C’est donc avant tout ce métal qui est recherché, les arguments vertueux de Breizh Ressources sont des prétextes fallacieux.
  • Comment ? On s’en doute, mais c’est avéré, les méthodes de Breizh Ressources ne sont pas celles d’un enfant de cœur. En particulier, ils n’hésitent pas à promettre monts et merveilles : mine responsable, mine propre, souveraineté nationale, etc. Or tout cela est mensonger pour la simple et bonne raison qu’ils n’en savent rien. Ils vendront leur gisement d’or au plus offrant, qui lui même revendra le métal sur des marchés boursiers. Il n’y a aucun moyen pour quiconque de s’assurer que cela serve les intérêts de la France, et que ces minerais soient utilisés de manière vertueuse.
  • Que risque-t-on ? Pour le moment pas grand chose, mis à part le fait que Breizh Ressources pourra demander à accéder aux parcelles du périmètre Taranis pour effectuer ses recherches. Mais à terme nous risquons gros : nous savons que l’exploration ouvre un boulevard à l’exploitation minière et que le contexte géo-politique et économique actuel accentue le risque de voir un jour une mine ouvrir sur notre territoire. Les risques d’ordre environnemental et sanitaire sont considérables (pollution des eaux, pollution de l’air, contamination des sols, risque d’exposition à la radioactivité, bruit, etc.) et cela sur plusieurs générations, rappelons le, la mine propre n’existe pas et de nombreux anciens site miniers en France n’ont pas été dépollués et continuent de déverser des métaux lourds dans l’environnement comme le documente Systext LIRE LE RAPPORT.

Que faire maintenant ?
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La question est sur toutes les lèvres : quels sont nos leviers d’action et de mobilisation ?

Nous avons une chance, nous sommes déjà bien organisés, bien informés. Profitons de cet atout pour faire avancer notre combat contre ce projet délétere. Voici comment :

  • Signer les formulaires de refus d’exploration sur les propriétés privées. Il faut encore le dire et le redire : c’est notre principal levier d’action. Une fois qu’ils auront montré qu’il y a de l’or, l’État restant le propriétaire du sous-sol, ni les habitants, ni les communes, ni même la région ne pourront s’opposer au projet. Or comme la propriété privée est un droit constitutionnel, il reste difficile pour l’Etat d’imposer le prélèvement, si toutefois un propriétaire a expréssément indiqué qu’il s’y opposait. Pour se donner un ordre d’idée, le projet Variscan, il y a une dizaine d’année, avait été arrêté avec 80% de la surface couverte par des refus. Les agriculteurs sont les premiers concernés, autant par les risques que fait peser la possibilité d’une mine sur leur activité, que par les surfaces sur lesquelles ils peuvent refuser l’extraction. Mais, c’est important d’en avoir maximum : il n’y pas de petit refus.
  • Attaquons-les au porte-monnaie : n’oublions pas que le but de Breizh Ressources est de vendre un projet minier à de potentiels investisseurs. Une forte mobilisation et une communication efficace de notre détermination est un bon moyen de s’opposer au projet. Alors militez, discutez, convainquez sur tous les fronts.
  • Organisons nos moyens financiers, afin de pouvoir mener des actions en justice. En effet, l’un des leviers se trouve sur le versant juridique. Mais les juristes et avocats qui peuvent nous aider à prouver le caractère illégal du projet coûtent de l’argent. Afin de pouvoir mener ces actions en justice, une association, nommée Toussunix, a été créée et une campagne d’adhésion a été lancée.

Evénements à venir

SAMEDI 13 DÉCEMBRE – 10h – BECON LES GRANITS (49)

Nos amis du collectif Stop Bélénos appellent à une déambulation citoyenne ce samedi 13 décembre à 10h à Becon-les-granits, rendez-vous place de l’église.

MARDI 27 JANVIER – 20h15 – MALESTROIT (56)

Rendez-vous au cinéma l’Armor de Malestroit pour la projection du film documentaire « Le sang et la boue » suivi d’échanges sur le projet d’exploration minière.

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CCS : pipelines à un milliard et flotte fantôme, la solution magique de l’industrie pour atteindre la neutralité carbone

[pompé sur l’Humanité]

Les plus grands pollueurs européens sont parvenus à capter la quasi-totalité des aides publiques à la décarbonation pour mener des projets de stockage carbone. En France, Vicat entend construire un pipeline de 300 kilomètres et relier sa cimenterie de Montalieu-Vercieu (Isère), jusqu’à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), pour envoyer son CO2 par la mer jusqu’à Ravenne, en Italie. Un projet à plus d’un milliard d’euros sur sa partie française qui soulève de nombreuses inconnues sur sa faisabilité.

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Discussion sur les luttes en cours au Canada et la lutte spécifique contre le pipeline PRGT

[pompé sur Libertad]

Samedi 13 décembre, à 15h à la Bibliothèque Anarchiste Libertad, Paris 19e

Ces dernières années, la lutte contre l’extractivisme a éclaté sur la cote nord-ouest du Canada en se propageant, dans certains cas, dans tout le territoire contrôlé par l’état canadien. Dans cette vague d’industrialisation et de luttes contre celle-ci, l’État et les industriels manigancent pour construire dans cette région un nouveau pipeline de gaz naturel. Ils ne sont pourtant pas les seuls à conspirer, et un projet de lutte contre le pipeline PRGT est en train d’émerger. Un compagnon qui vit dans la région présentera les luttes récentes, les tensions sociales dans la région, ainsi que la lutte spécifique contre le pipeline PRGT, lutte qu’une poignée de compagnons proposent en mettant en œuvre une méthode insurrectionnelle. En partant de tout ça, on pourra discuter des expériences passées, des leçons et des enseignements que l’on peut en tirer pour des perspectives insurrectionnelles aujourd’hui.

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Près de Bordeaux, une raffinerie classée Seveso en zone inondable, projet d’« intérêt national majeur » qui fâche

[pompé sur lemonde.fr]

Au bord de la Garonne, la société EMME veut implanter une usine pour traiter nickel et cobalt à destination des batteries de véhicules électriques. Le projet, qui a reçu 150 millions d’euros d’aides publiques, suscite des inquiétudes environnementales et des doutes sur sa viabilité économique.

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Soirée de soutien à la revue Sans Dessous Dessus

[reçu par mail]

Samedi 6 décembre à la salle des fêtes d’Alzen. (09)
Soirée de soutien à sans dessous dessus, une revue apériodique pour
chahuter l’extractivisme.

-19h présentation de la revue, présentation de l’assemblée de lutte
contre les projets minier en Ariège et ailleurs, point info sur
l’avancement des projets miniers en Ariège.

-20h30 auberge Ariégeoise
Ramène de la bouffe à partager

Puis concerts et DJ set qui nous mettrons sans dessus dessous :

Tike -rock hardcore noise à la helmet-
Black Drosera -powerviolence, turbo colère en vrai-
Makai -grindcore-
Syphilization -goregrind-

Dj Guanila Boom
-Voyage express au carnaval de Tenerife-

DJ Malandroid
Electro Techno Acid

-Tattoo sur place-

Soirée à prix libre, surtout pas conscient

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Tdor of revenge toute l’année !

[pompé sur mars-info]

Dans la nuit du mercredi 12 au jeudi 13 un bon tiers des voitures présentes dans la concession Tesla des Pennes-Mirabeau (Marseille) a flambé. Une plaquette allume-feu posée sur un des pneus avant à suffit, la contagion a fait le reste.

Big-up à l’appel à action (même si la sortie etait deja prévue)

Que nos larmes deviennent des armes !

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Brême (Allemagne) : Du feu pour Tesla !

[pompé sur attaque]

Brême : Du feu pour Tesla ! Des stations de recharge et des armoires électriques incendiées !

Smash COP30: la semaine dernière, des représentants des États membres de l’ONU sont arrivés à Belém, au Brésil, avec leur énorme suite de journalistes, de forces de sécurité et de scientifiques, pour méditer sur leur inaction, prendre des photos de groupe et faire des déclarations qu’ils ne respecteront pas. Tout cela pendant que nous sommes gouverné.es par des personnes pour lesquelles il est plus important d’approvisionner l’industrie allemande avec suffisamment de matières premières critiques et de se positionner pour leur carrière après leur mandat, que d’essayer de ne pas détruire complètement la Terre.

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[21 novembre 2025] Soirée de soutien à la lutte contre la mine de lithium dans l’Allier

Aux confins de l’Allier, du Puy de Dôme et de la Creuse, la multinationale Imerys se prépare d’ici à 2030 à lancer l’extraction de lithium sur une ancienne mine de kaolin.
Nous sommes quelques-unes à nous être rendues à Echassières fin juillet 2025, aux rencontres anti-extractivistes organisées par le collectif StopMines03. Autant la manifestation que les discussions nous ont donné envie de partager ces moments avec vous.

Nous vous invitons pour un échange autour des réels enjeux qui se tiennent derrière la façade lisse de la transition écologique, énergétique et numérique. Ici comme ailleurs.

Programme à la salle des fêtes de la Villedieu (23) :
18h Retour sur les rencontres anti-extractivistes de fin juillet 2025 à Eychassière (03)
20h Quizz avec des cadeaux à gagner puis repas de soutien
21h30 Concert ADAPTATSIYA (punk rock – kazakhstan)
tout au long de la soirée : bar et jeu du « juste poids » panier garni à gagner, infokioske et librairie la limouz’ine

La suite : concerts électro à la Loutre toute la nuit

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Cartographie des sites d’Imerys et des luttes qui s’y opposent

[pompé sur instagram @stopmines03]

😶‍🌫️La carto d’imerys et son monde pour vous donner une première idée de leur présence en Europe. N’hésitez pas à participer, à ajouter des sites à travers le monde, d’autres ramifications, partenaires, fournisseurs, etc
https://contreimerys.gogocarto.fr/map

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Retour sur l’anniversaire du projet EMILI

[pompé sur instagram @stopmines03]

anniversaire-emili

🎂 @stopmines03 et ses alliés locaux ont déposés un gâteau d’anniversaire devant le site d’Imerys pour les 3 ans du lancement de leur projet EMILI de mine de lithium. La recette n’est autre que celle de la terre polluée provenant de l’un des anciens sites minier local du Mazet.

🩻Après 60 ans d’inactivité la pollution est toujours là… Que sera la recette laissée par la future exploitation minière à Echassières qui sera sans aucune mesure plus grande ?

☢️Justement, le 7 octobre 2025 un article sortait sur @mediapart (à lire ici : https://s.42l.fr/mediapartradioactif) pour alerter sur la présence d’éléments radioactifs dans le minerai extrait sur le site d’Imerys à Echassières. « La production de matières radioactives d’un site d’Imerys dans l’Allier va considérablement augmenter si sa mine de lithium est autorisée. Mais personne, ou presque, n’est au courant. Car l’industriel s’est montré particulièrement discret sur ce sujet sensible qu’il a omis de déclarer pendant plusieurs années. »

🆘 Cela inquiète les associations locales et la @criirad (commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) qui publie également un article sur la question le 10 octobre 2025 : https://s.42l.fr/criirad « Projet de mine de lithium dans l’Allier : quid de la radioactivité ? »

« On peut estimer la radioactivité totale d’un tel concentré à environ 300 000 BECQUERELS PAR KILOGRAMME (qui sortirait des futurs minerais de la mine d’Imerys dans l’Allier)
Ça n’a rien d’anecdotique !
D’après le Code de la santé publique, la transformation, le stockage et le transport de ce minerai radioactif sont considérés comme une « activité nucléaire ».
Le seuil fixé par l’administration est dépassé quand les produits émettent plus de 1 000 BECQUERELS PAR KILOGRAMME (Bq/kg) et que leur stockage excède 1 TONNE. Imerys en produit DEJA environ 100 TONNES par an. »
Julien Syren, géologue et codirecteur de la Criirad.

❤️ @stop_imerys
#radioactivité #dechetsradioactifs #pollutionslocales #stopimerys

 

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Projet de mine de lithium dans l’Allier : quid de la radioactivité ?

[pompé sur Ciirade]

La société Imerys souhaite ouvrir une mine de lithium dans l’Allier. Au-dessus du gisement, une carrière de kaolin est exploitée depuis plus d’un siècle. Le site produit également un concentré d’étain, niobium et tantale présentant une radioactivité élevée. La quantité de concentré produit augmenterait avec la mine de lithium. Continuer la lecture

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22 novembre Présentation sur la relance minière & lecture de textes sur l’extractivisme

affiche-discussion-saint-etienne

La mal nommée « transition 
énergétique » n’est qu’une ruée vers le tout électrique 
et le tout connecté. C’est elle qui sert en premier lieu de justification pour ouvrir de nouvelles mines en France (métropolitaine) et pour poursuivre l’exploitation de métaux dans des territoires colonisés. Mais tous les secteurs industriels exigent des quantités croissantes de métaux, et notamment ceux de l’armement et des technologies de surveillance.
 Il nous paraît urgent 
de comprendre ces enjeux pour lutter contre.

Petite présentation sur la relance minière, les futurs projets de mines et les luttes actuelles qui s’y opposent. Puis proposition de lectures de textes issus de brochures et de revues aux perspectives anarchistes, parlant de différents sujets autour de l’extractivisme, notamment le lien avec les guerres et l’industrie de l’armement ou avec le colonialisme.

Ouverture de la bibli à 17h
Début de la discut’ à 17h30

Bibli de l’Hérissé‧e
La Gueule Noire
16 rue du mont – Sainté

A boire et à grignoter (végan)

Gratos / Infokiosque
Accès par un escalier

On sera dans la bibli ou dans la salle de boxe, selon le nombre, pour pas gêner la préparation de la soirée du Loby Trans de la Loire.

Plus d’infos : 
bibli-herissee[at]riseup‧net

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Congo Éteint

[pompé sur stuut]

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Congo Éteint est un recueil de nouvelles écrites par sept autaires de Lubumbashi lors d’une résidence d’écriture conduite par les petites singularités sur l’invitation des Ateliers Picha (RDC) en novembre 2023. Variations minérales autour de Kasulo, elles mettent en scène les affres de la vie quotidienne dans la région minière du Katanga d’où proviennent les métaux (cuivre et cobalt notamment) indispensables à nos technologies, et en exergue les luttes pour la dignité qui en résultent. Continuer la lecture

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15 Novembre Mine de lithium : soirée projection /débat autour du film « drôle de digue »

[pompé sur sud]

affiche-drole-de-digue

Alors qu’un projet minier d’exploitation de lithium voit le jour dans le bassin Montluçonnais, il est important que les habitant-es du territoire soient informé-es sur les conséquences sanitaires et environnementales dans l’Allier. D’autres régions ont récemment connu l’ouverture de mines, c’est le cas du village de St Félix de Pallières et des villages environnants dans les Cévennes. Bernard Richard a réalisé un film documentaire sur les problématiques rencontrées par les habitant-es de ces villages suite à l’exploitation par la société Umicore des mines Joseph et de la Croix de Pallières.

Le collectif contre l’extractivisme 03/63, dont Solidaires fait partie, vous invite à la projection de ce film documentaire en présence du réalisateur

le samedi 15 novembre à 19h30 au théâtre de Commentry (place du 14 juillet).

La projection sera suivie d’un temps d’échanges et de débats sur les impacts des industries extractivistes sur le territoire. Bernard Richard, le réalisateur du film ainsi que des membres des associations locales (Préservons la forêt de Colettes, Le Collectif Citoyen Lithium Montluçon et Stop Mines 03) pourront répondre à vos questions et vous informer sur les interrogations que suscite l’industrie minière en général et tout particulièrement l’ouverture de la mine d’Echassières et l’usine de conversion de lithium à St Victor.

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En Dordogne, des centaines de manifestants contre 40 hectares de carrière

Les opposants à l’extension d’une carrière de quartz de l’entreprise Imerys ont manifesté en Dordogne le 1ᵉʳ novembre. Ils ont été rejoints par les écologistes qui luttent contre d’autres projets miniers en France et dans le monde.

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Sans dessous dessus nº2 – Apériodique pour chahuter l’extractivisme – est sorti !

[reçu par mail]

Édito :

[…] Comme nous l’avons dit dans le numéro précédent, ce projet est né de l’envie de mieux comprendre le renouveau minier en Europe pour nourrir des perspectives de luttes. Il est le fruit de rencontres, de longues discussions et de pas mal de recherches sur un sujet qui ne nous était pas familier à tou·tes. Cette publication, nous l’avons pensée comme un outil donnant des billes d’analyse et des informations pratiques à propos de projets industriels qui peuvent toujours être entravés, voire empêchés. […]

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La fin d’une grève de la soif de huit jours et des engagements pour cette carrière de quartz contestée en Dordogne illustration agrandir l’image

[pompé sur francebleu.fr ]


Une réunion était organisée ce jeudi à la mairie de Thiviers. © Radio France – JDB

Après une grève de la soif et une manifestation contre le projet de carrière de quartz, la préfecture explique que toutes les règles pour le lancement des travaux sont respectées et que de nouvelles analyses vont être menées pour déceler « la présence potentielle de sources ».

Noëlla, une habitante en grève de la soif depuis huit jours et demi, a recommencé à boire ce jeudi en fin de mâtinée. Depuis le 22 octobre, date de l’abattage d’arbres pour l’aménagement d’une nouvelle carrière de quartz de l’entreprise Imerys, cette habitante de la commune a cessé de boire. Une manifestation a également été organisée et un colis suspect a également été retrouvé sur le site dont les travaux sont contestés. Une rencontre a été organisée entre les services de l’État et la gréviste de la soif fin ce jeudi matin.

Une « analyse complémentaire »

La préfecture, dans un communiqué envoyé ce jeudi soir, assurent que « la procédure d’autorisation environnementale a été complète, exigeante, et contrôlée à plusieurs reprises » et annonce qu' »une analyse complémentaire sur le terrain relative à la présence potentielle de sources« , sera réalisée dès que les conditions climatiques le permettront.

« C’est peu », selon Noëlla

C’était l’une des demandes de Noëlla, mais « c’est peu« , pour celle qui espérait davantage de garantis « mais parmi tous ceux qui me soutenaient, plusieurs m’ont dit que je serais plus utile vivante que morte et là en effet, ils ne m’ont pas donné beaucoup, mais j’ai quand même accepté de recommencer à boire parce que je vois certaines pistes, des choses que l’on peut faire et j’ai voulu montrer par les effets sur mon corps du manque d’eau que c’est ça qu’on risquait si on continue dans la direction où l’on va« .

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En Norvège, écologistes et Sámis s’unissent contre une mine qui « éradiquera toute forme de vie »

[pompé sur reporterre]

Enchaînés ensemble, des autochtones sámis et des écologistes tentent de stopper la mine la plus au nord d’Europe. Elle menace un fjord essentiel pour eux, mais aussi pour les rennes et saumons sauvages. Continuer la lecture

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Langen ( Allemagne) : feu au conteneur de la gravière de Sehring

[pompé sur sansnom]

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 17 octobre 2025

Moi, toi, nous, humains, créatures, qui ou quoi a/ont incendié un conteneur de chantier de l’entreprise Sehring à Langen (Hesse), dans la nuit du 16 au 17 octobre 25 !

L’anarchisme à l’offensive !

C’est ce que nous avons pensé et, lors d’une randonnée nocturne après avoir fait un peu de tourisme à Langen, nous avons pris l’initiative de forcer le portail de pacotille de la gravière de Sehring, pour transformer rapidement son conteneur de chantier en un immense feu de joie, beaucoup plus joli ainsi, dirais-je… ou dirions-nous ?

Pour que le gravier du sol et la forêt restent en place !
À l’attaque contre les immondes capitalistes et flics !

Banny* reste !
Toutes les forêts restent !

(Malheureusement, il n’y a pas de photo, alors voici un croquis de ce à quoi cela ressemblait ; c’était vraiment joli.)

Anonyme
* NdT : Banny est le surnom de la forêt protéée de Langen, dans la région de Hesse, où un campement est installé depuis l’été 2024 pour s’opposer à l’entreprise Sehring, qui a pour projet d’en raser 64 ha afin d’extraire du gravier et du sable.
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Un colis suspect découvert sur le site contesté de la nouvelle carrière de quartz en Dordogne

[ pompé sur francebleu.fr ]

Info ICI Périgord – Un colis suspect a été découvert ce lundi 27 octobre sur le site de la nouvelle carrière de quartz d’Imerys à Thiviers en Dordogne. Les démineurs venus de Bordeaux sont sur place.

Les démineurs de Bordeaux sont à Thiviers en Dordogne ce lundi 27 octobre suite à la découverte d’un colis suspect sur un chemin forestier sur le site de la nouvelle carrière de quartz d’Imerys selon les informations d’ICI Périgord. Le colis a été retrouvé vers à la mi-journée par des salariés qui ont d’abord remarqué que des clôtures avaient été détériorées et coupées. Ils ont ensuite découvert une boîte suspecte déposée en évidence. Ils ont prévenu les secours. Un périmètre de sécurité a été mis en place avant l’arrivée des démineurs.

Un colis qui s’est avéré factice

Les démineurs ont examiné le colis qui était en réalité factice. Les gendarmes de Thiviers sont également intervenus sur place. L’entreprise Imerys indique à ICI Périgord qu’elle a déposé plainte pour l’intrusion sur son site.

Contacté par ICI Périgord, le procureur de la République de Périgueux, Jacques Edouard Andrault, indique qu’il ne souhaite pas communiquer pour le moment.

Une extension contestée

Imerys est installée en Dordogne depuis une quarantaine d’années pour extraire le quartz utile dans la fabrication des cosmétiques et des téléphones notamment et le groupe souhaite s’agrandir.

L’extension de la carrière de quartz sur 40 hectares au lieu-dit Razac, à Thiviers suscite l’opposition d’un collectif « Sauvegardons Razac et la vallée de Côle » depuis plusieurs mois. Ce dernier a notamment manifesté de manière pacifique avec des poèmes et de la musique le 22 octobre dernier pour dénoncer les coupes d’arbres.

Un recours non suspensif déposé

Le groupe Imerys a obtenu l’ensemble des autorisations afin de mener à bien son projet d’extension. Les opposants ont déposé un recours devant la justice pour tenter d’arrêter le projet. Ce recours n’est pas suspensif, ce qui signifie que l’abattage des arbres peut avoir lieu jusqu’à la date du 15 novembre, pour des questions environnementales.

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System Fail 23 : Life Over Lithium

life-over-lithium

Alors que la culpabilité monte face à l’inaction de l’humanité face à la crise climatique, les industriels capitalistes ont adapté leurs tactiques pour répondre aux exigences d’un marché plus soucieux de l’environnement ; en vendant l’image de la durabilité ! Présentée comme le transport « vert » du futur, la demande de voitures électriques a explosé. Cela a, à son tour, augmenté la demande de lithium et d’autres métaux de terres rares, les entreprises se précipitant pour ouvrir autant de nouvelles mines que possible. Les aînés autochtones ont été à l’avant-garde de la résistance à cette dernière vague de capitalisme extractif, en particulier à Peehee Mu’huh, également connu sous le nom de Thacker Pass, au Nevada, où le camp des femmes autochtones Ox Sam s’est opposé à la construction de ce qui serait la plus grande mine de lithium d’Amérique du Nord. Plus tard, le droïde météorologique nihiliste de subMedia, UV-400, nous apporte les dernières mises à jour sur la crise climatique avec un bulletin météorologique mondial. Il s’agit notamment d’incendies de forêt record au Canada, d’une vague de chaleur et d’inondations dévastatrices en Chine, ainsi que d’un tremblement de terre en Haïti. Enfin, dans le soi-disant Pérou, des guerriers autochtones se sont emparés de pétroliers dans une autre flambée des tensions en cours avec la compagnie pétrolière canadienne PetrolTal

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Barraux (Isère) : sabotage d’une carrière de Vicat, collabo du Lyon-Turin

[pompé sur sansnom]

Titre : Lueur sous le capot contre le Lyon Turin

On revendique :
Une nuit d’automne, du feu, 3 véhicules de chantier incendiés à la carrière de Barreaux en Isère.
Propriété de Vicat béton, bénéficiaire et complice du ravage des travaux de la 2nde ligne du Lyon-Turin.

Les cibles :
– 1 crible à étoile, triant par taille les granulats extraits de la carrière
– 2 bulldozers, qui déplacent les gravats et terrassent

Si vous croyez encore que détruire nos territoires pour ce projet est une bonne idée, on vous a mal informé.
Si vous pensez que les 3 véhicules que nous avons brûlé suffiront à freiner le chantier, vous vous trompez.
Il faudra attaquer de tout bord pour faire trembler TELT*. Les vandales c’est eux.

Les carrières sont des lieux peu surveillés et sont un maillon indispensable aux travaux. Ralentir l’approvisionnement c’est ralentir le chantier.

Allumons la lueur sous le capot. La flamme se propage vite.


* NdSN : TELT (Tunnel Euralpin Lyon Turin) est le promoteur franco-italien chargé de la construction, puis de l’exploitation de la future ligne TGV Lyon–Turin (programmée pour 2033).

En 2023, le groupement industriel qui a remporté le contrat à 800 millions d’euros, concernant les 23 millions de tonnes de roches arrachées à la montagne, sur le versant français du tunnel du Mont-Cenis, est le suivant : Eurovia Alpes (filiale de Vinci), Carrières du Bassin Rhônalpin et Terélian (filiales de Vinci), SATM et Granulats Vicat (filiales de Vicat), Spie Batignolles et Gie Gmm 73.

 

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Alixan et Saint-Marcel-lès-Valence (Drôme) : Attaque contre Cheval TP et la SNCF

[pompé sur attaque]

A NGE, Comte TP, Veolia etc.

Une route de plus vers nulle part

poème d’une attaque contre Cheval TP et la SNCF

 

on pourrait croire que tôt ou tard

les villes se cognent à des limites

qu’autour ça craque de zones et d’sites

et qu’on peut plus aller plus vite

 

on pourrait s’dire que ça suffit

béton bitume aménag’ments

ils s’enrichissent à l’étal’ment

complices sont les gouvernements

 

on pourrait cesser d’ignorer

qu’ils extraient des tonnes de matières

toues ces gravières et ses carrières

la terre pleure des larmes de poussière

 

on pourrait peut être sout’nir

celleux qui s’battent contre le désatre

de St Péray à Toulouse-Castre

rebelles diurnes ou sous les astres

 

on pourrait se rendre en Ardèche

où les machines saccagent la plaine

les réfractaires ils les malmènent

ballet de keufs de camions-bennes

 

ils pourraient apprendre à nous craindre

ceux qu’ont les lois de leurs cotés

ou les moyens d’les contourner

ils parient leurs propriétés

 

on pourrait attendre qu’y fasse noir

franchir les clôtures en silence

disposer nos bouteilles d’essence

éclairer c’trou de not’ vengeance

 

on pourrait entendre le lend’main

« ah les vandales, ah les vauriens »

leurs commentaires ça nous fait rien

l’incendie nous a fait du bien

 

une dernière strophe pour la route

qu’celle-ci se fasse ou se fasse pas

on calcule pas les résultats

on joue on s’aime et on se bat

*****

Le Dauphiné Libéré / lundi 27 octobre 2025

Ce lundi 27 octobre, la voie TGV est coupée dans les deux sens au niveau de Saint-Marcel-lès-Valence, dans la Drôme, depuis plusieurs heures.
Cette interruption du trafic intervient après que des câbles ont été brûlés le long de la ligne ferroviaire. Selon nos informations, ce sinistre est à l’origine de l’énorme perturbation en cours de la ligne TGV Sud-Est, dont le retour à la normale est espéré pour ce mardi matin.

Rue des Barrys, en face de la ligne TGV, une carrière du groupe Cheval a aussi été victime d’un incendie. Un bâtiment a été emporté par les flammes et des engins de chantiers à l’extérieur ont été calcinés.

Ce matin, les incendies ont été éteints grâce à l’action des sapeurs-pompiers dans la nuit. Les pertes seraient toutefois estimées à plusieurs millions d’euros, selon nos informations.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour déterminer les circonstances des sinistres. Le grand nombre de départ de feux sur une zone restreinte laissent penser à un acte de sabotage.

 

Même journal, même jour, quelques extraits du suivi de la journée

[…] Dans la matinée, ce 27 octobre, plusieurs agents de la SNCF sont intervenus pour rattacher avec des pinces un grillage, sectionné à seulement quelques mètres de la ligne TGV. « Quand on est arrivé pour faire les réparations, on s’est rendu compte qu’il y avait assez d’espace pour faire passer un homme », remarque l’un des hommes en gilet orange, posté sur un carré d’herbe.
« Ce n’est qu’en arrivant sur place qu’on peut mesurer l’ampleur des dégâts. On pense qu’il y a eu un acte de malveillance », souligne un autre agent SNCF, un peu plus loin. Selon ce dernier agent, « une dalle a été soulevée pour accéder aux chemins de câbles le long de la voie ferrée. Ces derniers ont ensuite été brûlés. » Ce qui a engendré des conséquences désastreuses sur la ligne pour le TGV. « Pour nous, ça représente une perte financière énorme. […]

[…] Le dirigeant [régional de SNCF Réseau] a précisé que « le feu a été mis directement dans les chambres de tirage des câbles », sorte de boîte en béton où sont tirées les câbles de fibre optique pour être connectés au réseau, sans disposer de « plus de précisions sur le mode opératoire ». […]

[…] Dans un communiqué, le ministère des Transports fait le point sur le trafic ferroviaire. « Les circulations ferroviaires ne sont plus possibles entre Valence Ville et Lapalud, sur la ligne à grande vitesse (LGV). Les trains sont détournés par la ligne classique, ce qui entraîne une réduction des plans de transport. Une centaine de TGV seront impactés aujourd’hui (suppressions totales, partielles ou retards), sur les 3 opérateurs présents sur cette ligne à grande vitesse : SNCF Voyageurs, Trenitalia et Renfe (qui exploite aussi les chemins de fer espagnols).  […]

Extrait d’ici (France bleu) / lundi 27 octobre 2025

[…] Le trafic est fortement perturbé depuis 6 heures après un acte de vandalisme sur la ligne à grande vitesse entre Lyon et Avignon. Sur son site internet, la SNCF évoque un « incendie sur des câbles de signalisation » qui est à l’origine de ces perturbations, « un acte de vandalisme ». La société ferroviaire relate 16 câbles à remplacer sur un tronçon de 25 mètres. Selon le ministère des transports, l’acte de malveillance a des conséquences pour une centaine de TGV supprimés totalement, partiellement ou retardés.

Selon ICI Drôme-Ardèche, un premier incendie a eu lieu aux alentours de 4 heures, ce lundi 27 octobre au matin, sur la commune d’Alixan, à côté de Valence. À cette heure-là, l’alarme se déclenche le long des voies ferrées. Là, 5 mètres de câbles ont été incendiés.
Un second incendie a eu lieu, plus tard dans la matinée, sur le site de la carrière des Barris appartenant au groupe Cheval, le long de la voie ferrée à Saint-Marcel-lès-Valence. Là, ce sont les installations mêmes de la carrière qui ont été endommagés, cinq engins de chantiers (comme des tombereaux et une pelleteuse) sont partis en fumée, une information confirmée par le propriétaire du site qui déplore « plusieurs millions d’euros de pertes financières ».
Sur son site internet, la SNCF évoque un retour à la normale à compter du « mardi 28 octobre 2025 ». De nombreux TGV entre Paris et Marseille, Montpellier ou Nice, sont d’ores et déjà supprimés. Toutefois, lors d’un point-presse organisé à la mi-journée, la SNCF dit espérer « un retour progressif à la normale dès ce soir ». Si aucun vol n’a été constaté, les dégâts sont importants et les réparations sont délicates. 16 câbles ont été endommagés et chacun comporte « 72 brins qu’il faut raccorder un par un » explique Frédéric Guichard, directeur SNCF réseau, arrivé sur les lieux de l’incident. Les perturbations ne concernent pas la ligne entre Paris et Lyon.
Selon un communiqué du ministère des transports , face à l’évolution de la menace, SNCF Réseau a renforcé son dispositif de sécurité. Il implique notamment la surveillance 24/24h des 28.000 km de lignes par 3200 agents de la sûreté ferroviaire en collaboration avec la police et la gendarmerie.

*****

[pompé sur francebleu]

Incendies criminels à Alixan et Saint-Marcel : « Cinq à six millions d’euros de dégâts », pour le groupe de BTP Cheval

Un incendie a détruit plusieurs engins dans la carrière des Barris à Saint-Marcel-lès-Valence (Drôme) dans la nuit de dimanche à lundi. Le préjudice est majeur pour le groupe Cheval qui exploite le site à proximité de la gare Valence TGV. De fait, le trafic des TGV a été fortement perturbé lundi.

En aucun cas un accident. C’est bien la piste criminelle qu’évoquent les gendarmes après l’incendie de cinq engins de terrassement, stationnés à plusieurs centaines de mètres les uns des autres dans la nuit de dimanche à lundi, sur un site du groupe de construction drômois Cheval. Jean-Pierre Cheval, président du groupe de BTP Cheval, propriétaire de la carrière des Barris à Alixan, est invité d’ICI Drôme Ardèche ce mardi matin.

ICI Drôme Ardèche – Une de vos deux carrières, celle située à Saint-Marcel-lès-Valence, a été la cible d’un important incendie dans la nuit de dimanche à lundi. 24 heures après, quel est le bilan des dégâts ?

Jean-Pierre Cheval – Les dégâts sont considérables puisque c’est un préjudice matériel important, les installations ont été détruites par l’incendie, du matériel aussi à proximité, cinq engins ! Une enquête est en cours mais les départs de feu qui sont distincts et distants et nous font dire que l’acte criminel va être reconnu, c’est regrettable.

La piste criminelle ne fait guère de doute selon ce que les enquêteurs vous ont dit ?

Oui, on est à proximité du sinistre qu’a subi la voie TGV, la SNCF, donc je pense que ce sont les mêmes agissements malheureusement. C’est inadmissible, c’est incompréhensible. Après la colère, on essaye de comprendre ces actes intolérables, inqualifiables, c’est très regrettable.

Revenons sur le préjudice : votre groupe a parlé hier de plusieurs millions d’euros de dégâts. Vous avez une fourchette plus précise ?

On peut parler de cinq à six millions d’euros de dommages matériels, d’impact financier. Mais j’ai surtout envie de parler du choc moral profond subi par les équipes. On est une entreprise qui se transforme, on est une entreprise responsable, on se dit aménageur engagé, ce ne sont pas que des mots, c’est une réalité ! On intègre de nouvelles techniques, de nouvelles technologies, on travaille sur nos process pour limiter nos impacts. Aujourd’hui, on a une entreprise qui se transforme, on a intégré les compétences de génie-écologie, on intègre les réflexions sur l’hydrologie, sur le cycle de l’eau, sur la pédologie, la science des sols pour réenrichir les sols. On met très en avant l’économie de la ressource, c’est un site de production industrielle, c’est aussi un site de recyclage de matières secondaires puisqu’on transforme les déchets, on les réutilise, donc c’est dommage d’être entaché par ces actes malveillants alors qu’on est une entreprise qui se transforme.

« Je ne sais pas si c’est l’entreprise qui est ciblée »

Qu’est-ce qui se passe maintenant, justement, pour ce site et pour la dizaine de salariés qui y travaillent ?

Oui, il y a une dizaine de collaborateurs qui travaillent là. Ils ont perdu leur outil de travail, ce sont des gens impliqués, engagés, je pense qu’ils sont très malheureux, donc on va les accompagner psychologiquement, on va voir si on peut préserver leur emploi, peut-être qu’il y aura recours au chômage partiel. On essaiera de les réintégrer dans d’autres équipes. C’est vraiment terrible. Je ne sais pas si c’est l’entreprise qui est ciblée, je ne sais pas si c’est la profession, je ne sais pas si c’est moi-même en tant que patron, toujours est-il que c’est la communauté du travail, ce sont des patrons et des ouvriers qui sont touchés. C’est aussi les populations, puisqu’on a des métiers au service des populations, l’accès à l’eau, l’accès au réseau de communication, à l’énergie… Le logement, tout ceci, ce sont des biens dont on bénéficie tous au quotidien, mis en place par nos entreprises, par nos collaborateurs, et c’est en fait tout ce bien-être qui est touché, c’est incompréhensible, c’est irresponsable.

On l’a dit, la piste accidentelle est écartée, qui peut vous en vouloir à votre avis ?

Écoutez, je crois qu’il y a déjà quelques messages qui ont été publiés sur certains sites activistes.

On parle de la mouvance d’ultragauche, c’est une des pistes envisagées par les enquêteurs…

Je ne m’engage pas, je ne sais pas, on va laisser travailler les enquêteurs, et j’espère que rapidement les responsables seront trouvés et punis. On a une société où on essaye d’être responsable, on travaille dans les règles, le respect de la réglementation, on travaille, on met nos gens en sécurité, c’est une priorité pour nous, nos collaborateurs. Et aujourd’hui on agit, mais on agit vertueusement avec des actions au service de nos métiers. Je pense que ces actes-là qui sont inadmissibles et inqualifiables. Les auteurs sont peu responsables, peu respectueux de l’environnement, peu respectueux des populations. Si on doit défendre des causes, moi  j’ai fait un choix, c’est de le faire par le travail, et ça serait bien que tout le monde remette un peu les pieds sur terre et soit responsable.

« Ce n’est pas par la violence qu’on va pouvoir régler des problèmes »

Le fait que votre entreprise participe à la construction de l’échangeur d’autoroute dans le nord Drôme sur l’A7, un projet contesté, est-ce que ça peut être une piste selon vous ?

Je ne sais pas, encore une fois, l’enquête amènera ses réponses. Alors des  »projets contestés », quand on sait qu’on travaille pour améliorer le bien-être des gens, les personnes qui agissent de la sorte menacent la démocratie, menacent la réglementation, c’est grave et je pense qu’en plus, elles utilisent les équipements qu’elles détruisent. Donc il faut un peu de raison ! Le dialogue est toléré et fait partie de tous les projets de construction et aujourd’hui ce n’est pas par la violence qu’on va pouvoir régler des problèmes et encore moins transformer nos métiers et être moins impactants.

Est-ce que vous avez une idée de quand la carrière pourra reprendre son activité ?

On essaiera d’ouvrir le plus tôt possible pour pouvoir servir nos clients avec les stocks disponibles. Par contre l’outil de production, l’usine qui a été totalement détruite doit être reconstruite, donc on peut parler de plusieurs mois. Au moins six mois avant de pouvoir produire à nouveau des matériaux.

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Les opposants au chantier d’extraction de quartz de Razac face aux gendarmes

Le démarrage du chantier d’extraction de quartz à Razac, près de Thiviers, a ravivé la colère des opposants. À l’appel de l’association Sauvegardons Razac et le Bassin de la Côle, une cinquantaine de personnes se sont réunies face aux engins d’Imerys pour dénoncer une atteinte à l’environnement.

Le chantier pour l’extraction de quartz par l’entreprise Imerys, a commencé ce 22 octobre au matin. Aux alentours de 6h, une abatteuse et une pelleteuse se sont rendues à Razac, près de Thiviers. Un procédé qui scandalise l’association Sauvegardons Razac et le Bassin de la Côle, qui mène des actions fortes depuis plusieurs mois pour empêcher ces travaux de déforestation, qui auront aussi un impact sur les terres agricoles, cours d’eaux et habitations sur 45 hectares.

Les adhérents de l’association, ainsi que certains habitants du lieu-dit, se sont rassemblés devant les grilles du site afin de partager leur colère. Le porte-parole de l’organisme exprime sa désolation face au début des travaux, mais aussi au traitement qu’ont reçu les manifestants. « Nous nous sommes mobilisés dès que les adhérents présents à la vigie, installée depuis le 1er octobre, ont vu les deux véhicules rentrer sur le site minier attenant. Sur la journée, nous étions une cinquantaine de personnes à protester. Après deux heures de mobilisation, les gendarmes ont commencé à être virulents et une personne a été amenée à la gendarmerie de Thiviers. Nous avons appris qu’elle était sortie ce jeudi 23 octobre vers 11h. »

L’envoi d’un recours contentieux dans les prochaines semaines

L’association s’indigne aussi devant le silence de la préfecture et de l’organisme concerné face à l’envoi d’une étude de cas qui spécifie que le chantier engagera la destruction d’espèces protégées et de plusieurs milieux aquatiques. « L’arrivée des deux véhicules a été accompagnée par un grand dispositif porté par une quarantaine de gendarmes. Cela montre que la préfecture met plus d’énergie pour le développement du chantier que pour écouter nos revendications. Nous avons envoyé un recours gracieux début août, en destination d’Imerys et de la préfecture, communiqué qui est resté sans réponse. Nous comptons envoyer un recours contentieux dans les prochaines semaines, auquel les deux entités seront obligées de répondre. Ils ont aujourd’hui arrêté les travaux, en lien avec les vents violents qui ont eu lieu dans le département. »

Les opposants ont établi une “vigie” en face du site.
Les opposants ont établi une “vigie” en face du site.

Un recours non suspensif

Sollicitée par « DL », la préfecture rappelle que la carrière « a été autorisée par arrêté préfectoral en date du 3 juillet 2025. Cet arrêté d’autorisation environnementale d’exploitation a été édicté après production d’une étude d’impact environnementale, avis favorable de la mission régionale de l’autorité environnementale de la Dreal, et avis favorable de l’enquête publique qui s’est régulièrement déroulée du 24 juin au 24 juillet 2024».

“Le recours gracieux introduit par l’association n’est pas suspensif, et c’est donc pourquoi l’opération de défrichement a eu lieu hier. Conformément à la réglementation en vigueur, le défrichement devait se dérouler entre le 1er septembre et le 15 novembre afin de respecter les périodes de nidification de la faune (oiseaux, amphibiens, chiroptères) », ajoute la préfecture qui précise que « l’exploitation de cette carrière contribue à [la] souveraineté nationale et européenne » de la France.

Grève de la faim et de la soif à Razac

Depuis hier matin, Noëlla Chatenoud mène une grève de la faim et de la soif pour dénoncer l’abattage de la forêt de Razac. Elle alerte sur la destruction de sources et zones humides ignorées par l’enquête publique, et réclame l’arrêt des travaux ainsi que la protection des sources de Razac, affirmant qu’elle ne boira de nouveau que lorsqu’elles seront sauvegardées.

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Nouvelle carrière d’Imerys : les travaux ont commencé en Dordogne

[ pompé sur reporterre.net ]

4 hectares de bois ont été abattus, le 22 octobre 2025, pour le nouveau site d’Imerys en Dordogne.

4 hectares de bois ont été abattus, le 22 octobre, sur le chantier de la carrière de quartz de l’entreprise Imerys à Razac, près de Thiviers (Dordogne). L’association d’opposants Sauvegardons Razac et le bassin de la Côle avait mobilisé une cinquantaine de personnes pour s’opposer à ces travaux, sans succès.

Au petit matin, une abatteuse s’est attaquée à une pinède, selon les militants interrogés par Reporterre. « Une centaine de forces de l’ordre ont quadrillé les bois et contrôlé les routes pour empêcher les gens de circuler et de se réunir », a déclaré à Reporterre François, membre de l’association.

Un des manifestants a été placé en garde à vue. Une militante qui a grandi sur ces terres a entamé une grève de la faim et de la soif. « C’est une question d’urgence. L’idée, c’est “Je m’arrête de boire si l’eau arrête de couler’’ », déplore-t-elle auprès de Sud-Ouest.

Les forces de l’État dépêchées sur place.

Depuis le 1er septembre, date d’autorisation pour défricher les parcelles, les militants avaient installé une vigie permanente en face du site menacé. Mais pour la préfecture de Dordogne, ces travaux sont tout à fait légaux. « Une autorisation a été délivrée le 3 juillet 2024 sur la foi d’une étude d’impact favorable et des avis de la MRAE [mission régionale d’autorité environnementale] et de l’enquête publique qui l’était également », a déclaré dans Sud-Ouest Marin Lassalle, le directeur de cabinet de la préfète de Dordogne.

L’association compte déposer un recours au contentieux pour dénoncer l’absence de dérogation à la destruction d’espèces protégées, et l’absence de prise en compte des cours d’eau dans l’étude d’impact.

Le groupe Imerys, qui exploite déjà une carrière de quartz à quelques kilomètres, souhaite y créer un nouveau site sur 40 hectares de parcelles boisées et agricoles. Il souhaite extraire à sec des galets de quartz, récupérés sur plusieurs mètres de profondeur, et en extraire du silicium, comme l’explique France 3.

Après ce défrichement, les opposants redoutent le début de l’exploitation de la carrière. Ils appellent à une manifestation à Thiviers le 1er novembre.

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Carrière de quartz de Razac : les opposants préparent une nouvelle mobilisation

Après l’abattage de quatre hectares de feuillus, l’association Sauvegardons Razac et le Bassin de la Côle prévoit plusieurs actions dont une manifestation le 1er novembre.

Ce sont quatre hectares de feuillus qui ont été abattus le 22 octobre, au lieu-dit Razac, sur la commune de Thiviers, sur le terrain du futur chantier d’extractions de quartz d’Imerys, société spécialisée dans la production et transformation de minéraux pour un usage industriel. Cette entreprise exploite depuis une quarantaine d’années plusieurs sites en France dont celui de Saint-Jean-de-Côle.

Depuis septembre 2024, l’association Sauvegardons Razac et le bassin de la Côle est mobilisée contre ce projet de carrière d’environ 45 hectares. Elle réunit une centaine d’adhérents et de nombreux sympathisants, et notamment les riverains de la départementale 77, opposés au projet.

Des aménagements depuis fin juillet

« Il y a eu, certes, une autorisation préfectorale en juillet 2025 après une enquête publique réalisée au cœur de l’été 2024. Celle-ci a donné lieu à un avis favorable, malgré des réserves concernant la RD 77. Nous contestons la légalité du projet car nous considérons qu’aucune étude d’impact contradictoire n’a été menée, ni par les services de l’État, ni par les élus locaux. Nous avons établi un rapport réalisé à partir d’études scientifiques, qui va être publié la semaine prochaine. Il met en lumière que cette carrière menace une dizaine d’espèces protégées, l’existence même de cours d’eau », explique François, un des porte-paroles de l’association. Les opposants dénoncent depuis le départ, le manque de dialogue avec la population et les riverains. « Imérys prévoit le passage d’une quarantaine de camions chargés de cailloux sur cette route étroite assez sinueuse lorsque le site sera exploité. »

Quatre hectares de feuillus ont été coupés sur le site.
Quatre hectares de feuillus ont été coupés sur le site.

Depuis cet été, les travaux d’aménagements ont été réalisés par le Département sur la RD 77, pour permettre le passage des camions et des engins de chantier. « Le site a commencé à être aménagé pour pouvoir débuter l’extraction. Par exemple, des chemins ont été créés avec pour incidence de détruire des habitats d’espèces protégées dont le sonneur à ventre jaune, un petit crapaud très protégé au niveau national. Une fosse a déjà été creusée et prête à l’extraction » poursuit le représentant de l’association.

Un recours au contentieux

Le 22 octobre, une cinquantaine d’opposants ont tenté de s’opposer aux travaux de déforestation sans succès. Depuis le 1er septembre, date d’autorisation de défricher les parcelles, les opposants avaient installé une vigie en face du site menacé, vigie qui a disparu depuis. « Nous agissons depuis un an, dans une forme de réaction permanente avec le sentiment d’être mis devant le fait accompli. Nous demandons l’arrêt pur et simple de ce site d’extraction au vu de la manière dont il a été présenté, » poursuit François qui précise qu’il s’agit d’une exploitation très gourmande en foncier. L’association demande également la tenue d’un débat à l’échelle de territoire du pays thibérien.

L’association compte déposer un recours au contentieux pour dénoncer l’absence de dérogation à la destruction d’espèces protégées, et l’absence de prise en compte des cours d’eau dans l’étude d’impact. Après le défrichage intervenu le 22 octobre les opposants redoutent le début de l’exploitation de la carrière, dans des délais rapides. Ils appellent à une manifestation à Thiviers le 1er novembre.

Contactée par « DL », la préfecture réitère la réponse qu’elle avait formulée hier dans ces mêmes colonnes en rappelant l’autorisation du projet par arrêté préfectoral en date du 3 juillet 2025 après une étude d’impact environnementale et le fait que « l’exploitation de cette carrière contribue à notre souveraineté nationale et européenne » dans la production de galets de quartz qui « permettront de produire du silicium, matière classée comme critique pour l’Europe ».

Une manifestation prévue le 1er novembre

L’association d’opposants « sauvegardons Razac et le Bassin de la Côle organise le 1er novembre, une manifestation dans les rues de Thiviers. Le rendez-vous est fixé à 14h30, place de la République. Cette déambulation dans le centre-ville sera suivie par l’organisation d’une table ronde intitulée « Extractivisme ni ici ni ailleurs », avec comme invités Juan Pablo Gutierrez (originaire de Colombie) et David Maenda Kithoko (Congo), deux militants autochtones qui dénoncent la destruction de leur territoire dans leur pays d’origine par l’industrie minière. « Nous présenterons à cette occasion les résultats de toute l’enquête que nous avons menée depuis l’an passé », explique François, le porte-parole de l’association. Contact : sauvegardons-razac@protonmail.com

Un panneau marque l’entrée de la carrière.
Un panneau marque l’entrée de la carrière.
Publié dans Diffusion, General, Haute-vienne / Dordogne, Thiviers | Commentaires fermés sur Carrière de quartz de Razac : les opposants préparent une nouvelle mobilisation