Allemagne : Appel à défendre Sundi + Hambi, automne 2025
Publié le 1er août 2025 | Maj le 31 juillet
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La megamachine étend ses tentacules devastatrices dans toutes les directions : vers les fonds marins, d’autres planètes, et les dernières zones sauvages restantes sur Terre. Il y a de nombreux endroits d’où prendre position contre une culture suicidaire qui, si non-contrecarrée, ne s’arrêtera pas avant que chaque forme de vie connue ne soit consommée par l’emballement de l’expansion technologique. Et pas des moindres, la Rhénanie, en soi-disant Allemagne, un des coeurs européens de l’industrie et de l’extractivisme.
Située entre Aachen (Aix la Chapelle) et Cologne, la mine de charbon d’Hambach est la plus grosse d’Europe – et elle devient plus grosse chaque jour. Dirigée par la mega-entreprise RWE, ce trou toxique fournit les usines d’armement alentours en electricité, pompe d’incalculables quantités de dioxyde de carbone, avale forêts et villages entiers. Il pourrait difficilement y avoir une image plus précise de ce à quoi la civilisation ressemble.
Bloquant la croissance de la mine, il y a « Sundi », un petit bois squatté à l’automne 2024, depuis devenue une zone de résistance contre le capitalisme et l’état. RWE a devasté Sundi l’hiver dernier, coupant la plupart des arbres – bien que l’occupation elle-même reste non-expulsée.
Le désert n’a pas été capable de s’étendre comme prévu depuis, mais ne peut pas attendre plus longtemps. Une tentative d’expulsion de Sundi semble alors possible cet automne – la saison de coupe commence le 1er octobre.
Sachez que nos torches ont été allumées. Vous êtes invité.es à venir de loin à Sundi en septembre et octobre, à rejoindre la résistance ici. Ou à la forêt de Hambach qui est proche, qui a été squattée en 2012, et reste une zone autonome jusqu’à ce jour. Cette région fut autrefois un vivier de resistance contre le pouvoir dans toutes ses formes – laissez nous réaliser ça une fois de plus, et répondre avec du feu et la sedition envers celleux qui voudraient voir ces habitats anéantis.
Pas de compromis avec l’expansion industrielle !
Pour l’anarchie et la haute trahison !
Navigation internet plus sécurisée avec navigateur Tor et système d’exploitation Tails, plus d’infos :
https://infokiosques.net/spip.php?article1726
https://infokiosques.net/informatique
https://www.notrace.how/resources/fr/#
Accès aux ZAD : https://hambacherforst.org/kontakt/anreise/
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Les opposants au projet de mine de lithium d’Échassières, dans l’Allier, ont manifesté le 27 juillet contre cette « impasse technologique ». Pour elles et eux, la décarbonation des transports, c’est sortir du tout-voiture, même électrique.
Échassières (Allier), reportage
« On a appris plein de trucs, c’était hyper intéressant ! » René⋅e et Fi [*], toutes deux la vingtaine, cheveux courts et enthousiasme contagieux, viennent de passer « trois jours de ouf » dans leur premier camp de lutte. Trois jours d’échanges, d’ateliers et d’actions contre le projet de mine de lithium porté par Imerys, qui se sont conclus dimanche 27 juillet par une manifestation à Échassières (03).
« Il faut consommer moins, sortir du capitalisme, changer nos habitudes. Ici, on va pomper, il n’y aura plus d’eau », dénoncent les deux activistes. Elles, qui sont du coin, rappellent qu’Échassières est un point haut d’où partent de nombreuses petites rivières.
« Sortir du tout-voiture, repenser les transports collectifs, c’est ça, la vraie transition »
La manifestation, ouverte par une immense marionnette, a parcouru 6 kilomètres le long du site d’Imerys, au cœur de la forêt menacée, sous la surveillance de gendarmes cantonnés à l’intérieur du site industriel. Le cortège a réuni 300 opposants aux mines, défenseurs de l’eau et de la terre. Des manifestants ont rejoint le cortège en chemin, venus affirmer leur refus d’un projet destructeur au nom d’une « transition » imposée.
Pour Étienne, porte-parole du collectif des opposants, « on nous martèle que “décarboner les transports” veut forcément dire “voiture électrique” et donc lithium. C’est une équation qu’on s’efforce de déconstruire. Sortir du tout-voiture, repenser les transports collectifs, c’est ça, la vraie transition ».
Alain, un peu plus de 70 ans, vient lui aussi des environs. Ancien électronicien, il sait que le lithium est aujourd’hui l’option technologique la plus efficace pour les batteries, « mais il faut attendre que d’autres technologies émergent », pense-t-il. Pour lui, le vrai problème, « c’est le système, le capitalisme. Il est temps de lever le pied sur l’automobile, si on veut laisser autre chose qu’une planète dévastée en 2050 ».
Une analyse approuvée par Jean-Claude, ex-syndicaliste CGT à la retraite. Les oncles de ce dernier étaient mineurs à Saint-Éloy-les-Mines : « Ils sont morts du travail », dit-il. Lui critique un système qui sacrifie simultanément les services publics, la santé et les travailleurs au nom du progrès technologique.
« Un SUV électrique embarque bien plus que du lithium »
Sous couvert d’écologie, on externalise pollution et pressions sur les populations du Sud, rappelle Étienne : « Un SUV électrique embarque bien plus que du lithium : cobalt, coltan, etc. souvent extraits dans des conditions dramatiques, notamment en Afrique. » Le porte-parole rappelle aussi l’existence de technologies sans lithium : vélos électriques sans batterie grâce à la dynamo, batteries au sodium, moins polluantes et plus abondantes.
Le projet Imerys, à Échassières, en est à la phase pilote, pour un lancement industriel en 2028. « Notre objectif, c’est de leur faire perdre un maximum de temps : le lithium est une impasse technologique », dit-il.
Étienne dénonce aussi l’absurdité logistique : « L’État prend le rail en otage et conditionne la remise en état de la voie ferrée au transport du lithium. À Saint-Bonnet-de-Rochefort, au lieu de réhabiliter la ligne de fret comme annoncé, c’est une bretelle d’autoroute qui est en projet. Le transport des adjuvants, comme l’acide sulfurique, se fera par camion. Ce projet sert l’industrie, pas la transition. »
Paradoxe de la lutte, le matin, un long convoi de voitures, en covoiturage par souci de décroissance, était parti du campement, qui a rassemblé quelque 350 personnes pendant trois jours, pour rejoindre Échassières. Après la manifestation, la procession de véhicules est rentrée au camp. À plusieurs reprises, les forces de l’ordre ont tenté de contrôler les véhicules, sans succès : les participants ont collectivement refusé ces contrôles.
Publié dansAgitation, Retour de manifestation|Commentaires fermés sur « Le lithium est une impasse » : dans l’Allier, des centaines de manifestants contre le projet de mine
Foraco va réaliser la campagne de sondage pour la Compagnie des Mines Arédiennes en Haute-Vienne.
Foraco est l’un des leaders mondiaux du forage minier, spécialisé dans l’exploration et le développement de projets pour l’industrie des ressources naturelles. Fondée en 1961 et basée à Lunel (Hérault – France), l’entreprise est aujourd’hui le troisièmeplus grand acteur du secteur. Présente dans 17 pays, Foraco met son expertise au service des compagnies minières.
Foraco est spécialisé dans la fabrication et la vente de tout matériel destiné à touts travaux de forage et de géophysique, et l’exécution de tous travaux de forage, à l’achat et vente de véhicules neufs et d’occasion liés à l’activité de forage.
Foraco France
701 Rue des Fournels / 34400 Lunel
+33(0)467835160
france@foraco.com 43.680687,4.1102039
Foraco International
26 Plage de l’Estaque / 13016 Marseille
+33(0)496151360 43.3576698,5.3195467
Conformément aux dispositions de la réglementation en vigueur – Article 44 1° du Décret 2006-648 du 2 juin 2006 relatif aux titres miniers – la Compagnie des Mines Arédiennes a adressé au préfet de la Haute-Vienne en décembre 2024 son programme de travaux pour l’année 2025. Ce programme, résumé dans le tableau ci-dessous, est dans la continuité des actions initiées en 2023 et menées en 2024 pour l’étude des archives historiques et la cartographie. Il projette également des travaux de reconnaissance géologique par sondages carottés. Ces travaux seront présentés dans le détail au moment de leur mise en œuvre. Par ailleurs, l’inventaire environnemental entrepris en 2023 se poursuit en 2025 (en savoir plus avec l’actualité de mai 2023 et de mars 2024).
En août 2024, la Compagnie des Mines Arédiennes a déposé des déclarations d’ouverture de travaux de sondages de reconnaissance géologique sur la commune de Saint-Yrieix-la-Perche. Le 14 novembre 2024, par trois arrêtés préfectoraux, le préfet de la Haute-Vienne a prescrit des mesures complémentaires qui encadrent l’exécution de ces travaux. Ils seront réalisés pendant le premier semestre 2025, principalement sur les PER Douillac et Pierrepinet au niveau des anciens sites miniers de Laurieras et Moulin de Cheni.
Travaux de sondages de reconnaissance géologique
En août 2024, la Compagnie des Mines Arédiennes a déposé des déclarations d’ouverture de travaux de sondages de reconnaissance géologique sur la commune de Saint-Yrieix-la-Perche. Le 14 novembre 2024, par trois arrêtés préfectoraux, le préfet de la Haute-Vienne a prescrit des mesures complémentaires qui encadrent l’exécution de ces travaux. Ils seront réalisés pendant le premier semestre 2025, principalement sur les PER Douillac et Pierrepinet au niveau des anciens sites miniers de Laurieras et Moulin de Cheni.
Forage ou sondage ?
Un forage est réalisé par une machine de forage, dans un but d’exploitation (forage de pompage d’eau potable, forage géothermique, forage pétrolier …). Il présente un caractère permanent et est maintenu ouvert pour l’exploitation.
Un sondage est un trou réalisé par une sondeuse, destiné à acquérir de la connaissance géologique (nature des roches, structure …). Il présente un caractère temporaire et est rebouché intégralement sur toute sa longueur après les travaux à l’aide d’un coulis de ciment.
Les équipements utilisés pour les forages et les sondages sont très similaires mais la finalité est totalement différente. Ces mêmes équipements, de type génie civil, sont également utilisés sur les petits chantiers routiers par exemple.
Exemples de sondeuses pouvant être utilisées sur le chantier des sondages de CMA
Les sondages programmés par la Compagnie des Mines Arédiennes sont des sondages carottés : ils sont exécutés à l’aide d’une sondeuse spécialement équipée pour extraire du sol des cylindres de roche, appelés carottes de sondage, qui seront stockés dans des caisses à carottes.
Pourquoi des sondages ?
Ces sondages de reconnaissance géologique ont plusieurs objectifs :
La validation de la précision des données historiques recueillies dans les archives.
La reconnaissance de l’extension des minéralisations déjà exploitées.
L’identification de la teneur en métaux qui sont l’objet des PER (antimoine, argent, béryllium, cobalt, cuivre, étain, germanium, indium, lithium, molybdène, niobium, or, platine, plomb, tantale, tungstène, zinc et terres rares). Pour cela, des portions de carottes préalablement étudiées et sélectionnées par les géologues seront analysées en laboratoire.
Dans quel cadre ?
Préalablement à la réalisation des sondages, la Compagnie des Mines Arédiennes demandera l’autorisation des propriétaires des parcelles cadastrales sur lesquelles seront réalisés les travaux.
CMA doit également obtenir l’autorisation du propriétaire des habitations situées dans un rayon de moins de 50 mètres des sondages entrepris à une profondeur de plus de 100 mètres.
Dans le programme prévu, aucune habitation n’est concernée par ce cas.
Ce cas pourrait se présenter si des sondages précédemment réalisés apportent des informations justifiant le déplacement de sondages suivants. Si le nouveau positionnement d’un sondage se situe dans un rayon de moins de 50 mètres d’une habitation, alors l’autorisation du propriétaire sera requise.
Les travaux seront conduits afin que leur mise en œuvre ne puisse être à l’origine de bruits ou de vibrations mécaniques nuisibles pour la santé du voisinage ou susceptibles de compromettre sa sécurité ou de constituer une gêne pour sa tranquillité.
La mise en œuvre des travaux, qui est comparable à celle d’un petit chantier de travaux publics, se fera conformément à la règlementation en vigueur.
Les riverains seront prévenus préalablement au début des travaux.
Un plan de prévention des risques (PPR) et le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) sont établis en conformité avec le Code minier et le Code de l’environnement en matière de santé et sécurité.
Un état des lieux environnemental préalable à toute action sur le terrain sera réalisé en début de chantier afin d’établir un état environnemental initial des sites concernés par les sondages.
Les travaux sont soumis aux dispositions relatives à l’archéologie en cas de mise à jour de vestiges, selon le Code du patrimoine.
L’emplacement des travaux sera ceinturé d’une clôture ou matérialisé par des équipements adaptés pour signaler l’interdiction d’entrée à toute personne extérieure au chantier.
Les travaux seront conduits afin d’éviter toute pollution des eaux superficielles et souterraines et de garantir la qualité existante des eaux. Tous les sondages seront effectués hors de toute zone humide, en cas de doute un diagnostic d’absence de zone humide sera effectué en conformité avec les dispositions du SDAGE, reprises au niveau du SAGE Isle Dronne.
La sondeuse utilisera de l’eau en circuit fermé. Cette eau permet de refroidir la couronne diamantée (outil de découpe des carottes) et de remonter les fins fragments de roches résultant de la découpe. En fin de sondage, l’eau et les boues (matières en suspension et fragments de roches) seront intégralement évacuées vers un centre de traitement spécialisé.
Exemple de couronne placée en tête de la tige de forage
Exemple de bac de préparation, de traitement et de stockage des boues
Dès la fin d’un sondage le trou sera entièrement rebouché sur l’intégralité de sa longueur à l’aide d’un coulis de ciment injecté sous pression du bas vers le haut du trou de sondage.
Des chiffres et des cartes !
6 mois environ est la durée prévue pour la réalisation de la campagne de sondages dont le démarrage est programmé fin février 2025.
6 h à 22 h du lundi au samedi est la plage horaire autorisée pour les sondages (2 postes de 8 heures). Si des travaux exceptionnels nécessaires à la sécurité du chantier devaient être entrepris, ils feraient l’objet d’une demande de dérogation à la municipalité de Saint-Yrieix-la-Perche.
44 sondages seront réalisés à partir de 29 plateformes, certaines plateformes servant pour plusieurs sondages.
30 mètres à 650 mètres représente la longueur des sondages prévus. 200 mètres est la longueur moyenne par sondage. Ceux-ci étant inclinés la profondeur verticale atteinte sera moindre.
8 800 mètres représente la longueur cumulée des carottes obtenues lors des 44 sondages.
76 mm à 123 mm représente la fourchette du diamètre des trous de sondage, les premiers mètres étant réalisés dans le plus grand diamètre, celui-ci diminuant en profondeur.
Cartes des emplacements des 29 plateformes de sondages principalement sur les PER Douillac et Pierrepinet au niveau des anciens sites miniers de Laurieras et Moulin de Cheni
Des partenaires de qualité
Conformément à ses engagements, la Compagnie des Mines Arédiennes privilégie, à compétences équivalentes, des partenaires locaux ou situés au plus près de la région.
L’achat d’équipement et de services se fait prioritairement auprès de fournisseurs situés à Saint-Yrieix-la-Perche, et pour ceux non disponibles localement, en Haute-Vienne et en région Nouvelle-Aquitaine.
La campagne de sondage sera effectuée par FORACO (siège social à Marseille et entité opérationnelle près de Montpellier).
Les travaux publics nécessaires à la réalisation des plateformes de sondages seront confiés à MEYZIE TP (siège social et entité opérationnelle à Saint-Yrieix-la-Perche).
Le traitement des carottes et le suivi des sondages seront réalisés par les équipes de géologues de GEXPLORE (siège social à Nancy et entité opérationnelle à Saint-Yrieix-la-Perche).
Les plans de prévention et documents « santé – sécurité » seront réalisés par PREVENCEM (Agence Aquitaine Midi-Pyrénées de Toulouse).
Les analyses seront effectuées par le laboratoire ALS, basé en République d’Irlande. Ce laboratoire accrédité ISO 17025:2017 est spécialisé dans les analyses des minéraux et dans la quantification très précise des éléments chimiques.
Publié dansContre les mines, General, Haute-vienne|Commentaires fermés sur [Compagnie des Mines Arédiennes] Programme de travaux pour 2025 et travaux de reconnaissance géologique
Voilà un flyer A6 pour parler de ce projet en dehors d’internet !
Si tu as envie de l’imprimer et de le diffuser, il y a des pages A4 déjà faite en couleur et en noir et blanc. Les PDF sont accessibles quand tu cliques sur les images.
Publié dansAgitation, Diffusion|Commentaires fermés sur flyer Raslamine imprimable
Attaque contre la carrière d’Holcim à Bretonnières
La semaine passée, alors que nous faisions une belle randonnée dans la forêt de Bretonnières. (Canton de Vaud, Suisse), une triste réalité est venue gâcher notre moment.
Au bout du chemin, la forêt était coupée net. On a découvert alors une carrière d’Holcim. D’un coup la colère est montée. On se rappelait que c’est ceux-là qui avaient financé Daech à coup de millions pour protéger leurs activités ; Et aussi que leurs pratiques dans le reste du monde sont encore plus crades que dans nos pires cauchemars. Les plus gros pollueurs de Suisse étaient là, sous nos yeux. Nos cœurs battaient fort. On ne pouvait quand même pas repartir de là la tête baissée. Ne pas broncher.
D’un coup, comme synchronisé.es, on s’est mis touxtes ensemble à dévaler la pente jusqu’au fond de cette carrière. On sentait notre tristesse se transformer en courage. Et c’est comme si ce qu’il y avait a faire était limpide. Des gestes d’autodéfense se sont coordonnés pratiquement sans un mot.
On a d’abord sectionné les longues bandes transporteuses – elles sont apparemment très fastidieuses et coûteuse à remplacer. Puis, après ça, nous nous sommes touxtes rapproché.es des grosses machines. On a ouvert leur capot et cabine pour les asperger de liquide allume-feu. On a réalisé aussi des petits starters à barbecue à différents endroits (sous les pneus quand il y en avait et vers les réservoirs et les moteurs). Ils étaient constitués de tissus imprégnés de liquide inflammable, avec dessus une ou deux bouteilles en PET remplies de combustible. Et en haut de la pile, on y a encore placé des plaques d’allume-feu. Pour allumer sans risque, on a jeté un allume-BBQ sur le tout.
Et voilà, nous sommes ensuite reparti.es rempli.es de joie, illuminé.es par ces monstres en train de disparaître dans les flammes. On entendait les crépitements, On se sentaient léger.es, Avec la tête haute.
En Suisse, nous sommes au beau milieu des escrocs qui exploitent la terre et les travailleur.euses du monde entier. L’impérialisme se planifie ici.
Et par respect envers celleux qui risquent leur vie pour un monde plus juste, celleux qui sont emprisonné.es ou encore celleux qui y ont laissé leur vie : Ce serait bien si on allait au-delà du blabla et des critiques. Passons de la paroles aux actes ! Rendons les coups quand c’est possible, avec courage, prudence et joie.
A touxtes celleux qui luttent <3
PS : pour limiter les risques lors de tes ballades nocturnes, voici quelques infos pratiques (car pour de vrai, ça s’improvise pas) !!! Utilise Tor !!!
Rendez-vous mercredi 9 juillet 2025 à 19h00 à La Générale pour un rapide regard croisé Congo-Kanaky contre le militarisme et l’extractivisme du monde, et ensuite organiser l’internationale décoloniale depuis l’hexagone. Avec David de Génération Lumière, qui lutte contre les échanges UE-Rwanda sur l’exportation de minerais, pour une écologie décoloniale, Christian de Solidarité Kanaky, qui lutte pour le droit à l’auto-détermination du peuple kanak sur sa terre, contre le complexe militaro-carcéral de métropole. Organisé depuis l’Assemblée Internationaliste Antimilitariste Paris-Banlieues
En avril 1878, convoqué par le gouverneur colon Jean Olry, le grand chef kanak Ataï arrive avec deux petits sacs qu’il vide à ses pieds. Le premier est rempli de terre. Ataï dit : « Voilà ce que nous avions. » Le second de pierres. Ataï continue : « Voilà ce que tu nous laisses ! »
Alors que la militarisation est financée et industrialisée par l’Europe contre le monde et appliquée contre elle-même, il est surprenant de lire même venant de mouvements dits progressistes et écologistes se revendiquant de Clara Zetkin et de Jean Jaurès réemprunter les mêmes argumentaires : « l’écologie de guerre » et « son transfert de technologie » seraient un mal nécessaire pour la « planification » de la « transition écologique » vers un monde « résilient » « d’adaptation » aux contraintes carbones, dans une Europe de paix menacée dans « sa souveraineté énergétique », son « droit à se défendre » et son « devoir de vigilance » face aux menaces du « totalitarisme », « de l’autoritarisme » et « du terrorisme ». Or relire l’histoire coloniale et sa matérialité extractiviste et minière est plus que jamais nécessaire pour ne pas reproduire le Hitler « au bout de l’humanisme formel et du renoncement philosophique » (Aimé Césaire, Discours sur le colonialisme).
Rendez-vous mercredi 9 juillet 2025 à 19h00 à La Générale (39 rue Gassendi 75014 Paris) pour un rapide regard croisé Congo-Kanaky contre le militarisme et l’extractivisme du monde, et ensuite organiser l’international décoloniale depuis l’hexagone. Avec
David de Génération Lumière, qui lutte contre les échanges UE-Rwanda sur l’exportation de minerais, pour une écologie décoloniale
Christian de Solidarité Kanaky, qui lutte pour le droit à l’auto-détermination du peuple kanak sur sa terre, contre le complexe militaro-carcéral de métropole.
Accueilli par Fumi Nine Yamamoto-Masson, artiste-chercheuse en résidence de travail à La Générale Organisé depuis l’Assemblée Internationaliste Antimilitariste Paris-Banlieue
L’entrée se fait au 39 rue Gassendi, il y a une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite
contact : par mail antimiliparis@autistici.org Sites web des orgas invitées : generationlumiere.fr ; solidaritekanaky.fr
Nous avons connu que nos terres furent spoliées au nom de textes prétendument légaux qui ne faisaient que reconnaître le droit du plus fort. Nous avons connu que la loi n’était jamais la même selon qu’il s’agissait d’un blanc ou d’un noir : accommodante pour les uns, cruelle et inhumaine pour les autres. »
Discours de Patrice E. Lumumba, le 30 juin 1960 le jour de la proclamation de l’indépendance du Congo
Note
Il y aura des tables avec des éléments à prix libre, les bénéfs reviendront au défraiement de déplacement des camarades => Amenez du cash !
Alors qu’une de ses filiales explore le sous-sol de la région de Saint-Yrieix-la-Perche, un patron canadien affirme que le Limousin est une région sous-peuplée, peu propice à l’agriculture, mais très prometteuse pour son or.
Dans le podcast anglophone Mining Stock Daily, le président directeur-général de la société Aquitaine Metals Corp. décrit d’une façon peu reluisante le Limousin, une région dans laquelle une de ses filiales – La Compagnie des mines arédiennes – mène actuellement des sondages miniers.
« C’est un peu le milieu de nulle part en France », affirme Chris Taylor au cours de cette interview repérée par le Comité citoyen pour une information indépendante. Il situe « la ville la plus proche à environ une heure et demie de route » et caractérise la campagne comme « très peu peuplée ». Pour appuyer son propos, il explique même en anglais la signification du terme « limoger », évidemment d’une manière péjorative.
Pas d’agriculture ?
Il considère enfin que la région est peu propice à l’agriculture. « On n’y fait pas de vin, il n’y a pas de grandes cultures ou quoi que ce soit de ce genre », détaille le PDG de cette société basée à Vancouver (Canada).
Dans ce même podcast, Chris Taylor déploie un discours différent de son équipe française quant à la finalité des recherches minières. Si la Compagnie des mines arédiennes met surtout en avant la découverte de métaux stratégiques, nécessaires pour assurer la transition énergétique, le grand patron évoque principalement la teneur en or du sous-sol arédien. Il déclare ainsi que la région de Saint-Yrieix-la-Perche est un des meilleurs « projets aurifères » qu’il ait vus dans le monde ces dernières années.
« C’est un discours porteur mais c’est du vent »
« On noie le poisson quand on nous parle des métaux nécessaires à la transition énergétique. C’est un discours porteur mais c’est du vent. Ce qui est mis en avant à l’international, c’est l’or, l’antimoine n’arrivant que dans un second temps », estime Amandine Barascut, du Comité citoyen pour une information indépendante.
Depuis le printemps, la Compagnie des mines arédiennes mène des sondages miniers, à plusieurs centaines de mètres de profondeur, dans le sous-sol de Saint-Yrieix-la-Perche. Avant ce travail, les géologues ont mis en exergue l’intérêt des souterrains de la région pour l’or, l’argent, le cuivre, le zinc et l’antimoine.
L’État a octroyé quatre permis de recherche exclusifs de recherche dans les alentours de Saint-Yrieix-la-Perche. Trois en 2022 à la Compagnie des mines arédiennes. Un début 2024 à la société Aurelius ressources, qui dépend d’une société britannique.
Une nouvelle association d’opposants
Le Comité citoyen pour une information indépendante, clairement opposé à l’avènement de nouvelles mines, a tenu sa première réunion publique, mercredi 25 juin, à Saint-Yrieix-la-Perche, en présence de trente-cinq personnes. « Notre objectif est de rechercher une information fiable et indépendante des intérêts financiers pour se faire un avis sur les projets miniers », explique Amandine Barascut, sa porte-parole.
La jeune association, qui affirme ne pas se construire en opposition à Stop mines, mais en complément, a notamment pour intention de donner à un expert indépendant la mission de réaliser une étude hydrologique. « Alors qu’il va manquer de l’eau pour l’agriculture, nous voulons connaître l’impact futur d’une exploitation minière », souligne Amandine Barascut.
Dans l’immédiat, l’association envisage de contester en justice la légalité de l’autorisation du préfet de réaliser des sondages miniers à cinq endroits en dehors des permis exclusifs de recherche.
Publié dansGeneral, Haute-vienne, Rebut de presse, Stop Mines...|Commentaires fermés sur Quand le patron canadien d’une entreprise minière considère le Limousin comme le « milieu de nulle part »
Dans un contexte de tensions internationales sur l’approvisionnement en ressources minérales stratégiques, la France a lancé la mise à jour de son inventaire national. Celui qui a été réalisé entre 1975 et 1995 se focalisait sur les métaux d’alliages essentiellement et donc ne couvre pas forcément et systématiquement les substances critiques du moment, telles que le lithium, le gallium ou le germanium.
En février 2025, à l’occasion de sa visite au Service géologique national (BRGM), le ministre de l’industrie et de l’énergie Marc Ferracci a officiellement lancé un nouvel inventaire des ressources minérales disponibles sur le territoire français.
De fait, elle s’inscrit dans la continuité du précédent inventaire du BRGM, qui avait été lancé dans les années 1970 dans le sillage du premier choc pétrolier qui avait révélé la vulnérabilité de la France pour ce qui est de ses approvisionnements en ressources énergétiques et minières.
Quels enseignements tirer de cette première expérience ? Et en quoi ce nouvel inventaire répond-il aux enjeux contemporains ? Panorama.
Un impératif de souveraineté industrielle
À l’heure où les transitions énergétique et numérique s’accélèrent, sécuriser l’approvisionnement des ressources minérales critiques et stratégiques devient une priorité absolue pour la France et l’Union européenne.
Ces substances – telles que le lithium, le graphite, l’antimoine, le tungstène – sont indispensables à la fabrication de technologies bas-carbone. Par exemple, les batteries, équipements électroniques et autres composants cruciaux pour le déploiement des énergies renouvelables.
Or, pour sécuriser au mieux la chaîne de valeur de ces matériaux, encore faut-il bien connaître le potentiel géologique du sous-sol national en amont. C’est dans ce cadre que la France a engagé, début 2024, une actualisation de son inventaire des ressources minérales. Portée par le président de la République, cette démarche a été intégrée au programme France 2030 de l’Agence nationale de la recherche (ANR) au travers de la planification écologique. La mission a été confiée au BRGM, en collaboration étroite avec les ministères compétents et les collectivités territoriales.
L’objectif est clairement défini : identifier et cartographier les zones qui favorisent, au plan géologique, la présence de substances critiques et stratégiques. Ceci en mobilisant les outils d’acquisition et d’analyse les plus avancés et innovants possibles.
Des connaissances héritées des années 1970
Ce nouveau programme ne part pas d’une feuille blanche. Il s’appuie sur un précédent exercice similaire réalisé entre 1975 et 1995, dans un contexte déjà marqué par les tensions géopolitiques sur l’énergie et les matières premières du fait du 1er choc pétrolier.
Sondage sur un indice de fluorine, Morvan, vers 1980.BRGM
À l’époque, l’État avait confié au BRGM la mission de dresser un état des lieux du potentiel minéral de la France hexagonale, de la Guyane et de la Nouvelle-Calédonie. Ce travail, focalisé sur les métaux non ferreux et d’alliage (cuivre, aluminium, plomb, zinc, étain, antimoine…), visait à repérer les zones favorables à d’éventuelles exploitations futures de ces métaux sur cette période.
En France hexagonale, près de 125 000 km2 – soit environ 20 % du territoire – ont ainsi été étudiés, principalement dans les massifs anciens (Massif central, Massif armoricain, Alpes, Pyrénées). Ce programme a donné lieu à une campagne de prospection exclusivement géochimique, avec plus de 345 000 échantillons de sédiments de ruisseau et de sols prélevés puis analysés, couvrant un total de 296 cartes géologiques au 1/50 000.
État des lieux des connaissances du potentiel minier en métaux de base en France hexagonale, qui va être mis à jour et complété par le nouvel inventaire des ressources minérales.BRGM
À l’issue de cet inventaire, plus d’une centaine de cibles d’intérêt avaient été identifiées dans l’Hexagone et près d’une vingtaine en Guyane. Trois ont été mises en exploitation : les Brouzils (antimoine), Lecuras et Gareillas en extension du Bourneix en Limousin (or) et Changement en Guyane (or).
Dans les décennies suivantes, quelques levés géophysiques aéroportés sont venus compléter cet ensemble de données, améliorant notre compréhension de la structure du sous-sol sur les 200 à 500 premiers mètres de profondeur.
Un inventaire réinventé pour le XXIᵉ siècle
Près d’un demi-siècle plus tard, les dynamiques géopolitiques et les besoins en métaux ont connu d’importantes évolutions. La montée en puissance des technologies vertes, la guerre en Ukraine, les tensions commerciales et la mise en œuvre du Critical Raw Material Act (CRM Act) au niveau européen imposent une révision en profondeur de notre stratégie d’exploration minérale.
Le nouvel inventaire s’inscrit dans une logique de souveraineté renforcée. Cela passe par une approche :
plus diversifiée, en élargissant la palette des substances minérales d’intérêt ;
plus approfondie, grâce à l’évolution des méthodes utilisées ;
plus innovante, notamment par l’intégration de l’intelligence artificielle ;
et enfin, plus qualitative dans l’identification des cibles finales.
Contrairement à l’approche historique, le nouvel inventaire portera sur une soixantaine d’éléments, contre seulement une vingtaine dans le précédent. Il s’agit de substances qui étaient soit absentes des analyses lors des premières campagnes de l’inventaire historiques, soit détectées avec des limites de détection bien trop élevées pour en évaluer le réel potentiel géologique et parfois économique. De nouveaux éléments, considérés aujourd’hui comme critiques et stratégiques (comme le lithium, le tantale, le césium, le gallium, le germanium, le hafnium…), seront étudiés avec grand intérêt.
L’inventaire s’ouvre également à des zones géologiques jusqu’ici peu étudiées, voire totalement inexplorées, comme certains bassins sédimentaires peu profonds situés en marge des massifs cristallins (Pyrénées et Cévennes, par exemple), qui peuvent constituer de véritables zones d’intérêt du fait même de leur rôle de réceptacle géologique.
Campagne d’acquisition par géophysique héliportée.Alexandre Magnan/BRGM
Par ailleurs, il mobilise des méthodes à la pointe de la technologie, en particulier en géophysique et en géochimie, permettant une lecture tridimensionnelle fine du sous-sol et l’identification de cibles en profondeur. Par exemple, la géophysique aéroportée, qui repose sur des technologies d’imagerie non invasives embarquées à bord d’un avion ou suspendues sous un hélicoptère, qui permettent une acquisition rapide de données à une échelle régionale.
Dans le cadre de cette actualisation, cinq zones géographiques ont été identifiées comme prioritaires, en raison de leur fort potentiel de découverte :
l’ouest du Massif central,
la zone Morvan-Brévenne,
les Vosges,
l’Occitanie-Cévennes,
et le sillon nord de la Guyane.
Localisation des cinq zones géographiques ciblées par l’inventaire des ressources minérales (IRM).BRGM
Ce périmètre a été défini en prenant en compte les caractéristiques géologiques des régions ciblées, les contraintes budgétaires et les réalités opérationnelles.
Dans l’Hexagone, les zones retenues présentent soit des ressources connues, dont les contours – ou extensions possibles – restent encore mal définis, soit un potentiel de découverte avéré pour des métaux critiques et stratégiques.
Les terrains étudiés couvrent majoritairement des socles anciens, incluant à la fois des massifs magmatiques (Massif central, Vosges) et des formations sédimentaires (Pyrénées, Cévennes), afin de favoriser la diversité des cibles métalliques.
Les terrains d’affinité magmatique, comme le nord du Massif central et les Vosges, offrent des opportunités prometteuses pour le lithium. Le Morvan-Brévenne, par exemple, est reconnu pour son potentiel en fluorine, antimoine, uranium, ainsi que pour des gisements polymétalliques (notamment cuprifères) dans le Beaujolais et les monts du Lyonnais.
Les terrains sédimentaires, comme les Pyrénées orientales et la Montagne Noire, présentent un intérêt particulier pour le tungstène et le germanium. Plus au nord, les Cévennes recèlent un potentiel en gisements plomb-zinc, avec des minéralisations associées en cuivre, antimoine et étain.
En Guyane, la partie nord du territoire se compose de bassins géologiques nommés les ceintures de roches vertes. Elles renferment des roches parmi les plus anciennes de la planète, bordées par de grandes failles régionales.
Cette région est associée à une grande diversité de minéralisation, incluant l’or, le cuivre, le plomb, le zinc, le lithium, le niobium et le tantale. La nature ancienne de ces roches, conjuguée à la complexité tectonique et à la succession d’événements géologiques, confère à cette zone un potentiel exceptionnel pour la découverte de métaux critiques.
De quoi identifier les ressources minérales du sous-sol de façon plus précise et aussi peu intrusive que possible, tout en assurant une restitution de qualité à l’État. Cet inventaire, prévu sur la durée de cinq ans, vise avant tout à améliorer la connaissance du sous-sol français. Pourrait-il, à terme, inspirer de nouveaux projets liés à la valorisation des ressources ? Quoi qu’il en soit, entre l’identification d’un potentiel et une éventuelle utilisation, les délais sont longs et encadrés.
Publié dansContre les mines, Rebut de presse|Commentaires fermés sur Un nouvel inventaire des ressources minérales pour renforcer la souveraineté de la France
À travers le monde entier, des projets miniers se préparent, se lancent ou se relancent afin de répondre à la demande sans fin de l'industrie. Cette poussée extractiviste s'inscrit dans une nouvelle mue du capitalisme. Une mue prétendument "verte", avec ses voitures électriques, ses aérogénérateurs et ses batteries au lithium. Mais derrière la façade, c'est toujours le même désastre pour fabriquer un monde merdique : des mines qui ravagent les sols et polluent les cours d'eau, des patrons et des usines qui exploitent…
Raslamine prend pour point de départ la lutte contre un gros projet minier en france, celle d'une mine de Lithium à Échassières dans l'Allier, mais souhaite être un relais plus général des luttes contre cette nouvelle ruée minière (en europe comme ailleurs). L'envie, c'est de centraliser des infos souvent très éparses en allant grappiller, parfois un peu largement, le peu de ressources disponibles et voir que ça se bouge à différents endroits qui ne se rencontrent pas toujours. Ce site souhaite parler des actualités sur l'avancée des projets (autorisations de travaux, réunions publiques, nom des entreprises en lien avec le projet…), donner des ressources documentaires et analytiques (film, livre, podcast…), rendre accessibles des textes, affiches et autres matériels de diffusion et de lutte, filer des dates d'événements (à soutenir ou à pourrir), relayer les oppositions, les luttes et les bâtons dans les roues trouvés dans la presse ou envoyés par communiqué, et pourquoi pas être une tentative pour tisser des liens et peut-être faire naître des élans de solidarités.
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