Un colis suspect découvert sur le site contesté de la nouvelle carrière de quartz en Dordogne

[ pompé sur francebleu.fr ]

Info ICI Périgord – Un colis suspect a été découvert ce lundi 27 octobre sur le site de la nouvelle carrière de quartz d’Imerys à Thiviers en Dordogne. Les démineurs venus de Bordeaux sont sur place.

Les démineurs de Bordeaux sont à Thiviers en Dordogne ce lundi 27 octobre suite à la découverte d’un colis suspect sur un chemin forestier sur le site de la nouvelle carrière de quartz d’Imerys selon les informations d’ICI Périgord. Le colis a été retrouvé vers à la mi-journée par des salariés qui ont d’abord remarqué que des clôtures avaient été détériorées et coupées. Ils ont ensuite découvert une boîte suspecte déposée en évidence. Ils ont prévenu les secours. Un périmètre de sécurité a été mis en place avant l’arrivée des démineurs.

Un colis qui s’est avéré factice

Les démineurs ont examiné le colis qui était en réalité factice. Les gendarmes de Thiviers sont également intervenus sur place. L’entreprise Imerys indique à ICI Périgord qu’elle a déposé plainte pour l’intrusion sur son site.

Contacté par ICI Périgord, le procureur de la République de Périgueux, Jacques Edouard Andrault, indique qu’il ne souhaite pas communiquer pour le moment.

Une extension contestée

Imerys est installée en Dordogne depuis une quarantaine d’années pour extraire le quartz utile dans la fabrication des cosmétiques et des téléphones notamment et le groupe souhaite s’agrandir.

L’extension de la carrière de quartz sur 40 hectares au lieu-dit Razac, à Thiviers suscite l’opposition d’un collectif « Sauvegardons Razac et la vallée de Côle » depuis plusieurs mois. Ce dernier a notamment manifesté de manière pacifique avec des poèmes et de la musique le 22 octobre dernier pour dénoncer les coupes d’arbres.

Un recours non suspensif déposé

Le groupe Imerys a obtenu l’ensemble des autorisations afin de mener à bien son projet d’extension. Les opposants ont déposé un recours devant la justice pour tenter d’arrêter le projet. Ce recours n’est pas suspensif, ce qui signifie que l’abattage des arbres peut avoir lieu jusqu’à la date du 15 novembre, pour des questions environnementales.

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