[pompé sur lamontagne.fr]
La 5e édition de la fête de la narse de Nouvialle (Cantal) a rassemblé du monde dans un but d’interroger les besoins essentiels pour vivre et les alternatives à la diatomée.
la narse de Nouvialle a eu lieu ce week-end des 30 et 21 août à Valuéjols avec une affluence avoisinant les 2.500 personnes et une augmentation d’adhésions où la barre des 4.000 a été atteinte pendant le rassemblement. Une parenthèse enchantée en termes de solidarité et d’espace pour réfléchir collectivement. Mais la lutte pour la préservation de la narse et contre le projet d’extraction de diatomite par Imerys, « c’en est où ? »
Cette année, le collectif pour la narse de Nouvialle a voulu prendre les devants et ne pas attendre le calendrier du projet de la multinationale. Pour ce faire, une tribune publiée dans Mediapart a été signée par 41 scientifiques et responsables associatifs. Ainsi qu’une pétition publiée l’an dernier et signée par plus de 31.800 personnes. « Notre objectif est que la narse devienne le symbole des zones humides à défendre au niveau national », indique Manon, représentante du collectif. Ceci a pu faire écho dans les ministères qui ont reçu le collectif. « Ils prennent le sujet au sérieux grâce à la pertinence de notre argumentaire au fil des années, explique à son tour Christophe. L’Etat est censé être garant de l’intérêt général ».
L’association est sur tous les fronts. Puisqu’en plus du front institutionnel, le collectif rencontrera prochainement des représentants d’Imerys faisant suite à un courrier envoyé à l’industriel pour demander l’abandon du projet. « On veut discuter des solutions pour ne plus utiliser de diatomite, ou recentrer ces usages, souligne Anthony Marques. On ne veut pas de carrière. »
La volonté est de questionner les usages. « Il faut s’interroger collectivement sur nos besoins essentiels pour vivre », interpelle-t-il.
« La narse n’est pas sauvée. Le combat n’est pas gagné », alerte-t-il. Cet instant collectif, une belle dose d’espoir et de solidarité pour réussir à réfléchir sur la société de demain respectueuse de l’environnement.