[pompé sur lamontagne.fr]
Ministre de l’Industrie et de l’Énergie, Marc Ferracci était en déplacement, ce lundi matin, sur le site de la future mine de lithium d’Échassieres (Allier). Une mine érigée en symbole d’une nouvelle stratégie en matière de souveraineté énergétique.
Un symbole, car de cette carrière située aux confins de l’Allier et du Puy-de-Dôme sortiront dès 2030 près de 34.000 tonnes d’hydroxyde de lithium par an, de quoi fournir en batteries 700.000 véhicules électriques. De quoi, aussi, assurer une indépendance accrue dans l’accès à ce matériau ayant vocation à être toujours plus utilisé, notamment dans les véhicules et téléphones.
Echassières en symbole
« Nous avons clairement besoin de limiter nos dépendances à l’égard d’autres pays quant à l’approvisionnement en minérais critiques », a ainsi souligné le ministre, songeant notamment aux États-Unis et à la Chine. « Pour ça, nous avons besoin d’une stratégie. Et la capacité à extraire des minéraux sur notre sol, comme ici à Echassières, en fait partie. Tout comme le fait de développer une véritable filière industrielle, allant de l’extraction de lithium à la production de batteries. »
Cette stratégie d’autonomie « se traduit par un soutien financier de l’État, via notamment les plans France Relance et France 2030 », la société Imerys, porteuse du projet d’Echassières, ayant aussi vocation à bénéficier d’un crédit d’impôt de près de 200 millions d’euros.
Un inventaire des sous-sols
Une somme tout sauf anodine pour un projet global estimé à 1,8 milliard d’euros, qui doit faire d’Echassières la première mine de lithium d’Europe, et l’une des quatre plus importantes au monde. L’exploitation sera en outre facilitée par une récente refonde du Code minier, laquelle vise à « simplifier les procédures d’instruction de titres miniers », mais aussi à « mieux prendre en compte la nécessaire protection des intérêts environnementaux ainsi que la participation du public dans les projets miniers ».
« En tout cas, nous avons à cœur que ces projets miniers soient compris et acceptés par la voie du dialogue », a conclu le ministre, rappelant qu’il avait aussi lancé, à l’échelle du territoire national, un vaste inventaire des potentielles ressources minières à exploiter.
Echassières en symbole
« Nous avons clairement besoin de limiter nos dépendances à l’égard d’autres pays quant à l’approvisionnement en minérais critiques », a ainsi souligné le ministre, songeant notamment aux États-Unis et à la Chine. « Pour ça, nous avons besoin d’une stratégie. Et la capacité à extraire des minéraux sur notre sol, comme ici à Echassières, en fait partie. Tout comme le fait de développer une véritable filière industrielle, allant de l’extraction de lithium à la production de batteries. »
Cette stratégie d’autonomie « se traduit par un soutien financier de l’État, via notamment les plans France Relance et France 2030 », la société Imerys, porteuse du projet d’Echassières, ayant aussi vocation à bénéficier d’un crédit d’impôt de près de 200 millions d’euros.
Un inventaire des sous-sols
Une somme tout sauf anodine pour un projet global estimé à 1,8 milliard d’euros, qui doit faire d’Echassières la première mine de lithium d’Europe, et l’une des quatre plus importantes au monde. L’exploitation sera en outre facilitée par une récente refonde du Code minier, laquelle vise à « simplifier les procédures d’instruction de titres miniers », mais aussi à « mieux prendre en compte la nécessaire protection des intérêts environnementaux ainsi que la participation du public dans les projets miniers ».
« En tout cas, nous avons à cœur que ces projets miniers soient compris et acceptés par la voie du dialogue », a conclu le ministre, rappelant qu’il avait aussi lancé, à l’échelle du territoire national, un vaste inventaire des potentielles ressources minières à exploiter.