Appel à une assemblée de lutte contre la réouverture d’une mine en Ariège

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Alzen 18 avril – Soirée de soutien à la lutte contre un projet minier en Ariège

[pompé sur ariege.demosphere]

Lieu : Salle des fêtes Alzen

Aujourd’hui en Ariège, rien qu’entre l’ancienne mine de Salau et « la laverie » d’Eylie, 900 000 m³ de résidus miniers s’infusent dans les sols et les eaux. On y trouve de l’arsenic, du plomb, de l’antimoine, de l’amiante et tout un tas d’autres substances toxiques. Des déchets, que des industriels nous ont gracieusement laissés pour les prochaines centaines d’années à venir… Et ces chiffres, tirés de plusieurs études d’impacts, ne prennent pas en compte la totalité des résidus miniers restés dans la vallée du Biros.

Mais ce n’est pas tout ! En juin 2024, la société Néométal a déposé un permis de recherches de mines qui s’étendrait sur 100 km2, en espérant que le sous-sol ariégeois fera une fois de plus tourner la planche à billets. Sous les montagnes se trouverait un gisement de tungstène, et il y aurait même de l’or ! Autrement dit, il y aurait de quoi mettre du beurre dans les épinards de certain.e.s tout en empoisonnant ceux des autres…

Comme pour une grande partie des minerais sortis de terre, la Commission européenne considère le tungstène, un métal très résistant, indispensable pour le développement économique, industriel et militaire des États. Un développement qui nous mène droit dans le mur, au profit du capitalisme qui ravage toujours plus le monde.

Bien qu’elle ne se soit jamais arrêtée en dehors de l’Occident, la guerre est actuellement dans la bouche de tous les dirigeants. Dans une sinistre course à la croissance, l’État français est aujourd’hui le 2e exportateur mondial d’armes. Mais Macron souhaite nous pousser vers une économie qui viserait à en produire encore plus, pour désormais défendre l’Europe…

Quelle idée de génie !

Il nous faut donc continuer à empoisonner les territoires et les populations pour pouvoir construire des armes qui serviront à anéantir la chair à canon d’un autre État. De son côté « l’ennemi », construit de toutes pièces, en fera tout autant. La bourgeoisie continuera de s’enrichir sur notre dos et nous enverra au front… Puis quand les ordures qui nous dirigent se décideront enfin à faire la paix, la population qui aura survécu devra tout reconstruire… La boucle sera alors bouclée, et nous pourrions repartir pour un tour de manège dans une paix sociale basée sur l’exploitation et la domination par ceux qui produisent les guerres.

Heureusement, ce scénario abominable peut encore changer !

Où que nous soyons sur la planète, chaque grain de sable dans les rouages de la guerre, et le monde qui la produit, compte.

Si Néometal espère extraire du tungstène en Ariège, s’y opposer avec les moyens que l’on estime nécessaires, semble être la seule issue possible pour mettre un frein à leurs projets de mort.

Contre la guerre, contre leur paix !

Attaquons-nous aux projets miniers, où qu’ils soient !

Tract en pdf

 

 

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Manifestation contre les projets Miniers autour du pays de Saint Yrieix

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Espagne: cinq morts et quatre blessés après une explosion dans une mine

[pompé sur courrier international]

Cinq personnes sont mortes et quatre ont été grièvement blessées dans une explosion survenue lundi dans une mine de charbon des Asturies, dans le nord-ouest de l’Espagne, une région déjà endeuillée par l’un des accidents miniers les plus meurtriers du pays en 1995.

AFP
AFP

Cinq personnes sont mortes et quatre ont été grièvement blessées dans une explosion survenue lundi dans une mine de charbon des Asturies, dans le nord-ouest de l’Espagne, une région déjà endeuillée par l’un des accidents miniers les plus meurtriers du pays en 1995.

« Cinq personnes sont décédées, quatre autres ont été blessées à différents niveaux de gravité et deux autres sont sorties indemnes de l’accident de travail survenu » lundi matin dans la mine de Cerredo, située dans la commune de Degaña, ont indiqué les services d’urgence dans un communiqué.

La déléguée du gouvernement de la région des Asturies (équivalent de la préfète) Adriana Lastra a indiqué que l’accident « semblait être dû à un coup de grisou », c’est-à-dire à une explosion accidentelle de gaz.

« L’important est que la police judiciaire enquête déjà sur ce qui s’est passé, elle est déjà sur le terrain », a-t-elle précisé lors d’un point presse.

Les secours ont indiqué avoir reçu un appel vers 09H30 (07H30 GMT) leur indiquant qu' »il y avait eu un problème à l’intérieur de la mine » et « qu’une explosion s’était produite dans une machine et que des personnes étaient blessées ».

Les cinq personnes mortes après l’explosion dans la mine étaient âgées de 32 à 54 ans et originaires de la province de León (nord-ouest), a indiqué la délégation du gouvernement des Asturies sur X.

Parmi les quatre blessés, deux ont été transportés à l’hôpital universitaire des Asturies (HUCA) à Oviedo. L’un d’eux, un homme, présentait « un polytraumatisme grave », ont précisé les secours.

Appel à la grève

Les deux autres hommes blessés, âgés de 47 et 39 ans, ont été évacués dans d’autres hôpitaux dans la province voisine de León.

« Au XXIe siècle, personne ne devrait mourir ainsi », a estimé la ministre du Travail Yolanda Díaz qui s’est rendue sur place. « Le poids de la loi va tomber sur les éventuels responsables », a-t-elle assuré.

Les syndicats des travailleurs des fédérations asturiennes CCOO et SOMA-FITAG-UGT ont appelé à partir de lundi à une grève de 48 heures dans le secteur minier en signe de deuil à la suite de l’accident mortel survenu dans la mine de Cerredo.

AFP©















AFP La mine de charbon de Cerredo à Degana, dans les Asturies, le 31 mars 2025

Sur place, de nombreux gendarmes et secours encerclaient le site, où étaient également présents des proches de victimes.

« C’est scandaleux, avant les entreprises garantissaient la sécurité, mais elles le font de moins en moins », s’est insurgé José Antonio Álvarez, un proche d’un mineur tué, cité par le quotidien local El Comercio.

La mine appartient à l’entreprise Blue Solving. Selon le journal La Voz de Asturias, il s’agit d’une société récemment créée qui tentait de réactiver la mine de Degaña afin d’y extraire des minéraux de haute qualité destinés à des usages industriels.

Sur X, le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sánchez a présenté « ses sincères condoléances aux familles des victimes » et remercié « les services d’urgence travaillant sur les opérations de sauvetage ».

Le président de région des Asturies Adrián Barbón, qui a annoncé se rendre sur les lieux de l’accident, a ajouté sur X avoir décrété deux jours de deuil « en signe de respect pour les défunts ».

La région des Asturies, important bassin minier de l’Espagne, avait déjà été endeuillée dans l’un des accidents les plus meurtriers survenus dans le pays. En août 1995, quatorze personnes étaient mortes à la suite d’un coup de grisou dans une mine située dans la commune de Mieres.

En octobre 2013, six personnes sont décédées et cinq avaient été blessées également en raison d’un coup de grisou dans une mine de charbon de Santa Lucía, dans la province de León.

Le dernier accident minier d’importance recensé remonte à mars 2023, quand trois personnes sont mortes après l’effondrement d’une galerie dans une mine de potasse en Catalogne.

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Contre la guerre et l’extractivisme 12/13 AVRIL

[reçu par mail]

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ALERTE : la CMA annonce le début des forages

Autour du 5 février 2025, la Compagnie des Mines Arédiennes a informé les riverains des anciens sites miniers de Laurieras (Saint-Yrieix-la-Perche, La Roche l’Abeille) et Moulin de Chéni (Le Chalard et St-Yrieix-la-Perche) des futurs travaux de sondages de reconnaissance géologique.

Selon les mots de l’entreprise, la durée prévue des travaux est de 6 mois, pour un démarrage prévu fin février 2025.

La plage horaire autorisée est de 6h à 22h, du lundi au samedi, pour réaliser « 44 sondages et 29 plateformes » !

Stop Mines 87-24 a déjà relevé dans le dossier de candidature de la Compagnie des Mines Arédiennes pour ce secteur, déposé en Préfecture de Haute-Vienne, que les sondages sont des forages destructifs, qui creusent environ 100m par jour et auront une profondeur estimée entre 20 et 600 m de profondeur !

QUE FAIRE ?

> Stop Mines rappelle que les habitants ont le droit de refuser l’accès à leur terrain. Des lettres types sont disponibles : http://stopmines87.fr/2024/04/prudence/

> Faire circuler l’info, échanger avec ses élu·es, s’informer pour connaître les procédés, les impacts et les stratégies des compagnies minières afin de lutter contre la désinformation, adhérer à Stop Mines 87-24 et partager les posts FB !

Rejoindre StopMines 87-24 : nous nous sommes réorganisé·es en commissions thématiques pour que tout le monde trouve sa place et son rythme. Il est possible de faire du « télé-bénévolat », il est possible de faire des petites missions, comme d’être partout ! C’est maintenant !

 

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Série d’incendies à Niort : 15 voitures de bourgeois mises hors service

[pompé sur nantes indymédia]

Mais que va devenir le prolétaire sans sa Tesla ?

Du 14 septembre 2024 au 18 mars 2025, afin de bousculer le quotidien de petits bourgeois, ou du moins, d’individus se comportant comme tels, 15 de leurs voitures ont été incendiées dans la région de Niort.

Aucun de ces véhicules n’a pris de feu de manière accidentelle comme l’ont pourtant écrit les « journaux » La Nouvelle République et Ouest-France dans leurs articles.

C’est visiblement beaucoup plus confortable pour des « journalistes » de relayer les mensonges venant de l’institution policière, plutôt que de se poser des questions sur une curieuse série d’incendies touchant exclusivement des véhicules de luxe…

2 Tesla – 18 mars 2025 – Rue de Gabiel, Chauray
Tesla Model 3 – 10 mars 2025 – Route d’Aiffres, Niort
Porsche Cayenne – 21 février 2025 – Rue Brin-sur-Seille, Niort
Tesla Model Y – 30 décembre 2024 – Place Georges Renon, Niort
Tesla Model S – 28 novembre 2024 – Avenue Léo Lagrange, Niort
Tesla Model 3 – 24 novembre 2024 – Rue de l’Industrie, Niort
Tesla Model 3 – 18 novembre 2024 – Boulevard Charles Baudelaire, Niort
Porsche Macan – 12 novembre 2024 – Rue Pierre Poisson, Niort
Tesla Model 3 – 28 octobre 2024 – Rue de Gabiel, Chauray
Aston Martin – 22 octobre 2024 – Avenue de Limoges, Niort
Tesla Model Y – 21 octobre 2024 – Rue de l’Industrie, Niort
Tesla Model 3 – 15 octobre 2024 – Avenue de Limoges, Niort
Tesla Model 3 – 7 octobre 2024 – Avenue Saint-Jean d’Angély, Niort
Tesla – 15 septembre 2024 – Route d’Aiffres, Niort

– Parce que la lutte contre la bourgeoisie n’a aucune limite.
– Parce que l’Action directe est plus que nécessaire dans ce monde.
– Parce que les gestes seront toujours plus efficaces que les paroles.

Astuce :
Il peut parfois être plus prudent de cramer 12 Tesla en 12 nuits plutôt qu’en une seule.

Soutien à tous les camarades qui se battent contre les parasites de cette société : l’État, les capitalistes, leurs chiens de gardes…et ceux qui les soutiennent.

La lutte continue.

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Des voitures qui sont aussi des caméras : Un bref aperçu des fonctions de surveillance des Tesla, et des conseils pour l’attaque

[pompé sur no trace project]

La plupart des gens s’attendent à être filmé·e·s lorsqu’iels se promènent dans les rues du centre-ville, qui sont souvent truffées de caméras de surveillance classiques, telles que les caméras dômes, les caméras cylindriques ou les nouvelles caméras PTZ (Point, Tilt, Zoom) télécommandées. Auparavant on s’attendait moins à ce type de caméras dans les quartiers résidentiels, où l’on trouve désormais de plus en plus de systèmes de surveillance domestique comme les sonnettes connectées Ring d’Amazon ou les caméras Nest de Google. Les services de police ont profité de la popularité croissante de ces dispositifs pour conclure des accords avec les entreprises qui les gèrent afin de les intégrer directement dans les réseaux de surveillance existants et d’accéder aux données à l’insu ou sans l’autorisation du propriétaire de la caméra. Certaines sonnettes connectées permettent également une surveillance audio : les sonnettes Ring d’Amazon, facilement reconnaissables à leur cercle lumineux menaçant, peuvent apparemment capter le son d’une conversation à une distance maximale de 7 ou 8 mètres. Ring s’est associé à plus d’un millier de services de police à travers les États-Unis. Certains services de police ont même mis en place des programmes expérimentaux leur permettant de visionner en direct et en continu les images des sonnettes connectées des habitants.

Si le développement rapide des systèmes de surveillance domestique, comme les sonnettes connectées, a été largement constaté et attaqué par des anarchistes, le développement tout aussi rapide des systèmes de surveillance embarqués à bord de véhicules a été moins abordé.

Depuis longtemps, les voitures sont au centre de nombreuses arrestations marquantes d’anarchistes. La plupart des grandes villes ont investi dans des lecteurs automatiques de plaques d’immatriculation (LAPI) en bord de route, et de nombreux véhicules de police sont équipés de LAPI sur leur tableau de bord, qui lisent, enregistrent et recherchent chaque plaque d’immatriculation dans diverses bases de données. Le No Trace Project a minutieusement documenté les nombreux types de balises et de dispositifs d’écoute que les polices du monde entier ont installés dans des véhicules d’anarchistes. Même sans être surveillées de cette manière, presque toutes les voitures modernes sont équipées de systèmes qui enregistrent les déplacements (et bien d’autres choses encore) et qui peuvent être facilement consultés par les forces de l’ordre. Aux États-Unis, la plupart des constructeurs automobiles fournissent régulièrement des informations sur les véhicules aux forces de l’ordre sans citation à comparaître ni mandat. La grande majorité des voitures vendues aux États-Unis ces dernières années sont équipées de modules télématiques qui transmettent des informations, y compris des informations de localisation, directement aux serveurs du fabricant pour un stockage à distance. D’autres informations peuvent être extraites en accédant physiquement au véhicule cible : un outil vendu par la société américaine Berla peut récupérer l’historique complet de la localisation d’un véhicule, ainsi que les listes de contacts, l’historique des appels, les SMS, etc. de tout téléphone connecté au système d’infotainment (« infodivertissement ») de la voiture.

Les voitures, en particulier les véhicules récents dotés de systèmes informatiques intégrés, savent tout sur leurs utilisateur·ice·s et, par conséquent, sur les personnes qui les entourent. Tesla va encore plus loin en transformant les voitures en systèmes mobiles de vidéo-surveillance haute définition.

Chaque véhicule Tesla est équipé de caméras qui assurent une surveillance vidéo à 360 degrés autour du véhicule quand celui-ci se déplace. Il y a neuf caméras au total : huit orientées vers l’extérieur (trois orientées vers l’avant, deux sur les ailes, une caméra de recul et deux caméras latérales entre les vitres avant et arrière) et une orientée vers l’intérieur de l’habitacle. Les images enregistrées par ces caméras sont stockées localement sur une clé USB ou un autre dispositif de stockage connecté au système informatique central du véhicule, mais elles sont également envoyées aux serveurs de Tesla. Ainsi, Tesla propose une sauvegarde de (minimum) 72 heures de toutes les images enregistrées en cas de vol de la clé USB installée par le conducteur. Certains pays ont interdit aux Tesla de rouler à proximité de zones gouvernementales sensibles, comme la Chine et l’Allemagne, qui a interdit aux Tesla de rouler sur certains sites de la police berlinoise.

Les neuf caméras des Tesla enregistrent activement lorsque la voiture est en mouvement. Cependant, même lorsque la voiture est stationnée et éteinte, les caméras continuent souvent d’enregistrer. Tesla propose une fonction appelée « mode sentinelle » qui transforme la voiture stationnée en un système de surveillance capable de filmer dans toutes les directions. Ce mode doit être activé manuellement par le ou la propriétaire. Il utilise quatre des neuf caméras (une de chaque côté du véhicule), et le flux vidéo est accessible en temps réel via une application pour smartphone. Les caméras sont activées et une notification d’« alerte » est envoyée à l’application chaque fois que quelqu’un touche le véhicule ou que celui-ci bouge, mais elles s’activent aussi quand quelqu’un marche près du véhicule ou qu’un autre mouvement est détecté à proximité. Les vidéos sont envoyées sur les serveurs centralisés de Tesla en guise de sauvegarde. Même si les caméras ne se sont pas activées ou n’ont pas déclenché d’« événement sentinelle », il est toujours possible de récupérer les images de tout ce qui s’est passé à portée de caméra dans un délai d’une heure (minimum) avant qu’elles ne soient effacées. Toutefois, les propriétaires de Tesla peuvent utiliser un programme accessible au public pour modifier leur système informatique et stocker tous les enregistrements indéfiniment.

  
Une Tesla endommagée lors d’une manif à Portland dans l’Oregon, aux États-Unis, en juin 2022.

Les caméras utilisées dans les Tesla sont fabriquées par Samsung, acteur majeur dans les secteurs de la technologie et de l’armement. Jusqu’à présent, la plupart ont une résolution de 1,2 mégapixel, mais à partir de 2023, certaines voitures seront équipées de caméras de 5 mégapixels qui sont nettement plus détaillées et plus précises en terme de couleurs. Les caméras frontales ont une portée de 250 mètres. Il est possible de mettre à jour les anciens modèles de Tesla en les équipant de matériel plus récent et de caméras plus performantes.

Il est déjà possible de récupérer les enregistrements vidéo des Tesla et de les soumettre à des programmes d’intelligence artificielle (IA) qui traitent automatiquement les visages et les plaques d’immatriculation. En 2019, lors d’une convention hacker, un intervenant a montré comment il pouvait utiliser sa Tesla, un mini-ordinateur relativement bon marché et des programmes accessibles au public pour créer un système permettant de repérer et de stocker tous les visages et plaques d’immatriculation à la ronde. Combiner des caméras de surveillance de haute qualité qui capturent des images à des programmes d’intelligence artificielle qui analysent automatiquement ces images n’est pas une chose du futur, c’est déjà là. Le système de sécurité domestique de Google, Google Nest, est équipé d’une fonction qui permet de repérer automatiquement les « visages familiers », et de nombreux autres systèmes de sécurité grand public sont dotés de fonctions similaires. Bientôt, l’agent de sécurité qui surveille des dizaines d’écrans de télévision depuis une pièce sans fenêtre pourrait être complété, voire remplacé, par des systèmes de sécurité dotés d’intelligence artificielle qui apprennent à repérer automatiquement certains visages et comportements « suspects » et à alerter la sécurité. Le développement récent des réseaux 5G permet la connectivité sans fil et la vitesse de transfert de données nécessaires pour transmettre des vidéos en direct suffisamment détaillées des caméras de surveillance aux systèmes d’IA dans les data centers et les fusion centers[1] des forces de l’ordre.

Tout comme les sonnettes connectées sont devenues un atout majeur pour la police, les caméras des Tesla se sont déjà révélées être une source importante et de plus en plus recherchée d’éléments de preuve lors des enquêtes. Des images des Tesla, y compris de voitures Tesla stationnées en « mode sentinelle » (qui n’a été introduit par l’entreprise qu’en 2019), sont déjà apparues dans un certain nombre d’affaires aux États-Unis et ailleurs :

  • 2019 à Berkeley, en Californie : La vidéo d’une Tesla permet à la police d’identifier et d’arrêter une personne qui s’était introduite par effraction dans une voiture. Elle portait un bracelet électronique GPS au moment de l’effraction.
  • 2019 à San Fransisco, en Californie : Une Tesla est cambriolée et ses caméras capturent le visage et la plaque d’immatriculation du suspect, ce qui entraîne son arrestation.
  • 2020 à Springfield, dans le Massachusetts : L’enquête du FBI sur l’incendie raciste d’une église et sur d’autres crimes s’appuie sur les enregistrements d’une Tesla stationnée, qui montrent clairement le visage du suspect alors qu’il vole l’une des roues de la voiture.
  • 2020 à Stamford, dans le Connecticut : Deux personnes ont été arrêtées pour vol à main armée après que la police a récupéré des images d’une Tesla stationnée qui montrent la plaque d’immatriculation de la voiture qu’elles ont utilisée pour s’enfuir.
  • 2021 à Berlin, en Allemagne : Un engin explosif est placé et activé près d’un chantier de construction. La police berlinoise a utilisé la vidéo d’une Tesla garée à proximité pour identifier et arrêter un suspect qualifié d’« extrémiste de gauche ».
  • 2021 à Memphis, dans le Tennessee : Une Tesla stationnée enregistre des personnes en train de voler la roue d’une voiture voisine, et la vidéo est rendue publique par la police pour tenter d’identifier les suspects.
  • 2021 au Royaume-Uni : La police utilise la vidéo d’une Tesla pour retrouver et arrêter une personne ayant volontairement rayé sa carrosserie. La vidéo montre le visage et la plaque d’immatriculation du suspect.
  • 2021 à Riverside, en Californie : Une Tesla qui roulait sur l’autoroute a vu sa vitre brisée par un pistolet à billes. La police a utilisé les images de ses caméras pour identifier la voiture du suspect et procéder à une arrestation.
  • 2023 à San Jose, en Californie : Des transformateurs de PG&E[2] ont explosé lors de deux attaques distinctes, privant des milliers de personnes d’électricité. Une enquête menée par plusieurs agences aboutit à une arrestation, l’un des principaux éléments de preuve étant la vidéo d’une Tesla stationnée qui montre le suspect à proximité de la scène. Des données téléphoniques (sans doute obtenues grâce à un mandat geo-fence[3]) sont également utilisées pour identifier et arrêter un suspect.
  • 2023 à Bend, en Oregon : Dans le cadre d’une enquête sur un meurtre, la police lance un appel public aux propriétaires de Tesla pour qu’iels vérifient leurs vidéos de la journée et qu’iels recherchent une voiture en particulier.

Dans ces affaires et dans d’autres, les forces de l’ordre ont clairement souligné l’importance des vidéos des Tesla au cours de l’enquête :

Si les gens n’avaient pas accepté de partager leurs vidéos de surveillance avec nous, nous n’aurions probablement pas pu progresser dans cette affaire, donc c’était essentiel.

Chef adjoint de la police de San Jose, en Californie

C’est celle-là qui l’a coincé et c’est pour ça qu’il a été arrêté.

Officier de police montrant une caméra d’une Tesla

C’est rare, mais on voie de plus en plus de ces caméras de surveillance [de Tesla] un peu partout maintenant et on est heureux de voir ça parce que c’est un outil de lutte contre la criminalité vraiment efficace.

Porte-parole de la police de San Francisco, en Californie

La technologie actuelle permet aux constructeurs automobiles comme Tesla de produire des enregistrements, qui ont bien sûr une énorme utilité pour la police lorsqu’il s’agit de faire la lumière sur des crimes ou des accidents de la route. Il serait négligent de ne pas profiter de cette opportunité.

Président du Gewerkschaft der Polizei, un syndicat de la police allemande

Plus il y a de voitures Tesla sur les routes, plus le réseau de surveillance de l’État s’étend ; la prétendue ligne de démarcation entre « citoyen » et « flic » s’efface. La technologie de surveillance mise au point par Tesla est reprise par d’autres constructeurs automobiles et fabricants de pièces détachées. Une nouvelle fonction de BMW permet aux utilisateurs de générer un rendu 3D en direct des abords de leur voiture grâce à une application pour smartphone. D’autres entreprises ne sont pas en reste et annoncent des fonctions similaires au « mode sentinelle » de Tesla.

Station de recharge de véhicules électriques dont les câbles ont été sectionnés.

Que devraient retenir les anarchistes de tout ça ? Comment continuer à attaquer cet enfer panoptique sans se faire attraper ?

Lorsqu’on se préoccupe du risque de vidéo-surveillance, il faut désormais penser à vérifier la présence de véhicules Tesla en plus des sonnettes connectées et des systèmes de sécurité plus classiques. Il peut être possible d’éviter d’activer les caméras des Tesla stationnées en marchant de l’autre côté de la rue. Contrairement à tous les autres types de caméras de surveillance, les voitures stationnées ne se trouvent pas toujours au même endroit : une rue dépourvue de toute caméra visible un soir peut accueillir une Tesla le lendemain. Les caméras sur les voitures représentent donc un défi particulier lorsqu’il s’agit de planifier des itinéraires pour éviter la surveillance. Pour l’instant, aucun autre grand constructeur automobile ne semble intégrer des caméras de surveillance de manière systématique. La forme unique des Tesla permet donc de les identifier à distance et de les éviter (ou de les cibler !) plus facilement.

Malheureusement, il est souvent impossible d’éviter complètement le regard des caméras. Voici quelques techniques générales pour éviter d’être identifié par les caméras de surveillance : se couvrir entièrement de vêtements amples. Si les circonstances ne permettent pas de se couvrir les yeux avec des lunettes de soleil ou autres, il faut s’assurer que tout ce qui entoure les yeux reste caché. Les sourcils ont notamment tendance à apparaître au niveau du trou pour les yeux des masques, et peuvent être très révélateurs. Les vêtements utilisés, y compris les chaussures, ne doivent être portés qu’une seule fois et doivent être acquis d’une manière qui ne puisse pas remonter jusqu’à vous (attention aux caméras du magasin, à l’historique des transactions, etc.) Idéalement, les vêtements ne doivent pas comporter de logos ou de motifs uniques. Les vêtements doivent être jetés ou détruits immédiatement après, là encore par des méthodes non traçables et dans un lieu sans lien avec vous. L’analyse de la démarche, technique de criminalistique permettant d’identifier les caractéristiques uniques d’une manière de se mouvoir, pourrait être de plus en plus facilitée par l’intelligence artificielle ; envisagez de modifier votre façon de marcher lorsque vous êtes filmé·e. Des enregistrements vidéo montrant que des individus étaient gauchers ont également été utilisés par des enquêteurs pour identifier des suspects.

Il est préférable de s’éloigner le plus possible des caméras et d’éviter de se tourner directement vers elles. Le simple fait de détourner la tête du véhicule lorsque vous passez à côté peut aider à dissimuler votre visage. Même si vous portez un masque, les images en haute définition peuvent révéler des caractéristiques distinctives. Contrairement à la plupart des caméras de surveillance classiques, les caméras des Tesla sont placées sous la hauteur de la tête plutôt qu’au-dessus de la tête. Les parapluies, bords de chapeaux et capuches qui pourraient vous dissimuler efficacement face à une caméra installée en hauteur peuvent s’avérer inefficaces face aux angles bas d’une caméra de voiture.

Dans la plupart des arrestations impliquant des enregistrements de voitures Tesla, la personne a été identifiée à cause de sa voiture, et souvent à cause de la plaque d’immatriculation. L’existence de LAPI, d’autres caméras et de bases de données centralisées rend très difficile, et souvent impossible, de se déplacer en voiture sans laisser de traces. En revanche, les vélos n’ont pas de plaque d’immatriculation, sont beaucoup plus faciles à inspecter pour y chercher d’éventuels mouchards, sont faciles à voler ou à acheter pour pas cher puis à abandonner, et se sont révélés beaucoup plus difficiles à pister dans le cadre d’enquêtes policières.

Lors d’attaques contre des voitures Tesla ou des choses se trouvant à proximité, soyez conscient que vous êtes filmé et préparez-vous en conséquence. Avec un peu d’entraînement, les lance-pierres (ou autres projectiles) peuvent être utilisés efficacement à distance. Un poinçon planté dans le flanc d’un pneu peut facilement le dégonfler, et est plus silencieux qu’un couteau, mais les dommages sont plus faciles à réparer. Ce n’est pas très difficile de repérer les caméras des Tesla une fois que l’on s’est familiarisé avec leurs emplacements, et c’est facile de les recouvrir avec une bombe de peinture.

Certaines des techniques généralement conseillées pour les attaques incendiaires contre les voitures sont obsolètes ou inadaptées dans le cas des véhicules électriques. Les conseils sur l’emplacement d’un dispositif incendiaire supposent souvent l’existence d’un réservoir d’essence et d’un moteur à carburant inflammable. Dans le cas des véhicules électriques, et des Tesla en particulier, les principales parties inflammables de la voiture sont les pneus et la batterie lithium-ion, qui occupe le gros de la partie inférieure de la voiture, dans le châssis. Les pneus s’enflamment plus facilement, et certains allume-feu chimiques ou fusées éclairantes chauffant directement le pneu peuvent suffire. Pour cibler les batteries, le dessous de la voiture doit être suffisamment chauffé pour créer un effet d’emballement thermique dans les cellules de la batterie, ce qui peut être très difficile à éteindre et garantit presque la destruction totale de la voiture. De l’essence ou un accélérateur similaire concentré en un point sous la voiture est le moyen le plus efficace de générer rapidement suffisamment de chaleur pour enflammer la batterie. Il est déconseillé de briser les vitres de la voiture pour placer un engin incendiaire à l’intérieur, car cela augmente le risque d’être repéré (briser une vitre est bruyant !) et de laisser des traces d’ADN.

Extrait d’un communiqué de revendication d’un incendie à Francfort, en Allemagne, en 2023 : « Nous avons incendié quelques nouvelles Tesla à Francfort ce soir. En hommage aux manifestations de Munich. Une attaque parmi d’autres contre l’industrie automobile destructrice… Tesla est l’un de nos principaux ennemis. L’entreprise représente comme aucune autre l’idéologie du capitalisme vert et la destruction globale et coloniale en cours ».

La « révolution de la voiture électrique » continue de piller la terre par l’extraction des ressources, les voitures continuent de tuer et de mutiler massivement les animaux humains et non-humains, et les systèmes de surveillance et de contrôle continuent de se perfectionner et de s’étendre. Tesla, ainsi que d’autres fabricants de véhicules électriques, peut et doit être attaqué par les anarchistes. L’attaque peut avoir lieu à plusieurs niveaux : le réseau de stations de recharge est vulnérable au sabotage, les parcs de véhicules et les bâtiments peuvent être attaqués, et les voitures elles-mêmes peuvent facilement être endommagées ou détruites.

Six câbles à haute tension alimentant le site d’une « gigafactory » de Tesla ont été incendiés près de Berlin, en Allemagne, en mai 2021. Extrait traduit du communiqué : « Notre feu s’oppose au mensonge de la voiture écologique ».

Fuck Tesla. Fuck toutes les voitures et toutes les caméras. Mort à l’État. Rien que de l’amour pour tou·te·s les fauteuses de troubles anarchistes, les vandales et les créatures de la nuit. Frappez sagement et ne vous faites pas prendre !

Autres lectures et ressources pour les audacieuses :

Certains de ces liens contiennent des guides détaillés concernant des actions destructrices. Il est préférable de les consulter à l’aide de Tails ou de Whonix. Un guide d’installation et un lien pour télécharger Tails sont disponibles ici.

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Berlin (Allemagne) : flambée nocturne de Teslas

[pompé sur sans nom]

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Allemagne. Des Tesla incendiées dans plusieurs quartiers de Berlin
Le Dauphiné, 14 mars 2025

Une action anti-Musk ? Anti-Trump ? Anti AfD ? Quatre voitures du constructeur américain Tesla ont pris feu à Berlin dans la nuit de jeudi à vendredi, a indiqué la police qui n’exclut pas un « motif politique » dans un contexte de polémiques entourant le patron de la marque Elon Musk, proche de Donald Trump et soutien de l’AfD en Allemagne.

« Des inconnus ont mis le feu à quatre voitures électriques de la marque Tesla la nuit dernière à Plänterwald et Steglitz. Aucune personne n’a été blessée et les pompiers ont éteint les incendies », a annoncé la police de la capitale allemande dans un communiqué. Les sinistres se sont produits au milieu de la nuit et à une demi-heure d’intervalle dans deux quartiers éloignés l’un de l’autre. Deux témoins ont signalé des véhicules électriques de la marque en flamme, suivis peu de temps après par deux autres signalements.

Les quatre véhicules ont été détruits ou rendus inutilisables, cinq autres véhicules situés à proximité ont été endommagés.

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La police criminelle chargée de l’enquête

« Un motif politique ne pouvant être exclu, le service de protection de l’État de la police du Landeskriminalamt Berlin (NDLR  : la police criminelle) a pris en charge la suite de l’enquête qui se poursuit encore », poursuit le communiqué.

Le milliardaire Elon Musk, patron et propriétaire de Tesla, est critiqué en Allemagne, notamment pour son soutien au parti d’extrême droite AfD pendant la récente campagne des législatives. Ce parti a obtenu un score record, arrivant en deuxième place avec plus de 20% des voix.

Des incendies de Tesla avaient été signalés à Berlin au lendemain du réveillon du Nouvel An et début février à Dresde, sur quatre voitures au total. Début mars, la vitrine d’un magasin de la marque avait été aspergée de peinture dans le centre de Berlin.

En France aussi, une concession Tesla était partie en fumée près de Toulouse début mars et l’incendie avait été revendiqué par un collectif anarchiste au nom de « l’antifascisme combatif ».

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Sur le plan économique, Tesla a continué à perdre du terrain en février sur le marché automobile allemand alors que les immatriculations de véhicules électriques ont globalement progressé. Il reste difficile d’évaluer à quel point le milliardaire et son soutien à l’extrême-droite européenne effraient de potentiels clients.

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Affiches contre l’extactivisme trouvées dans la rue

[pompé sur Paris-lutte.info]

On a trouvé ces affiches collées dans la rue. On s’est dit que ça valait le coup qu’elles se retrouvent en ligne, histoire d’inspirer d’autres collages révoltés. L’extractivisme est au cœur de la domination de l’État et du capital, ça donne plein de bonnes raisons de s’y attaquer !
Tu peux coller ces affiches dans la rue, sur des murs, des vitres, des abribus, sur ton lieu de travail, dans le métro, dans les toilettes de ton lieu collectif préféré… bref là où te mène ton imagination.
Fais-toi plaiz !

Photo d'une tesla en feu, la nuit. Texte : Les batteries de lithium tu les consommes ou tu les consumes. Crame une Tesla et les bornes électriques qui les rechargent. Et les usines qui les produisent, et les mines qui les alimentent.
Photo d'une personne du Seigneur des Anneaux. Texte : ce n'est pas une mine, c'est un tombeau. L'État et l'industrie prétendent sauver la planète avec la transition énergétique. Iels ne font que maintenir en place leur système de destruction et d'exploitation. Iels ont besoin de mines pour extraire le lithium et les autres métaux nécessaires aux nouvelles technologies "vertes". Mais l'extractivisme est la base de l'écocide en cours. Les mines sont de simples fosses empoisonnées qui avalent la terre et les vies humaines pour bâtir un monde de contrôle connecté et de guerre permanente. Comme Boromir du peux rassembler quelques compagnon.nes et cheminer vers la destruction du monde industriel et étatique. Mort au grand œil qui voit tout, vive la liberté !
Extraire du lithium à Échassières c'est juste repeindre le désastre en vert ! La transition énergétique n'est que le prolongement de la catastrophe industrielle. Elle ne nous promet qu'un monde de pollutions éternelles, de smart-cities policières et de guerres meurtrières pour les ressources. Combattons sa mise en place ! Combattons le projet d'Imerys de mine de lithium dans l'Allier ! Occupations, propagande, perturbations, sabotages, informations, discussions, blocages, émeutes... Toi aussi participe à l'offensive !
Extraire du lithium à Échassières c'est juste repeindre le désastre en vert ! La transition énergétique n'est que le prolongement de la catastrophe industrielle. Elle ne nous promet qu'un monde de pollutions éternelles, de smart-cities policières et de guerres meurtrières pour les ressources. Combattons sa mise en place ! Combattons le projet d'Imerys de mine de lithium dans l'Allier ! Occupations, propagande, perturbations, sabotages, informations, discussions, blocages, émeutes... Toi aussi participe à l'offensive !

D’autres affiches au format pdf :

 

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