Déchets : Extinction Rebellion se cadenasse près de Stocamine

[depuis reporterre]

Le 26 avril, des opposants au projet Stocamine se sont cadenassés par le cou aux grilles d’un entrepôt proche du site de cette ancienne mine de potasse dans laquelle l’État veut confiner définitivement des déchets dangereux, dans le Haut-Rhin. « Nos livreur.euse.s vous ont déposé les clés au ministère de l’Écologie, Christophe Béchu. Vous avez les clés de notre avenir à toustes entre les mains, mais déciderez-vous de le sceller ? », a twitté Extinction Rebellion Strasbourg.

Cette action intervient au lendemain de la saisine de la procureure de la République de Strasbourg par le député Emmanuel Fernandes (La France insoumise). Ce dernier dénonce plusieurs infractions, dont « celle d’écocide prévue aux articles L231-1, L231-2 et L231-3 du Code de l’environnement ». Il alerte sur « la présence prouvée, par deux rapports distincts et des témoignages, de 1 643 tonnes de terres polluées avec une teneur en polychlorobiphényles (PCB) trois fois supérieure à la teneur autorisée ».

« Le Tribunal administratif n’a pas encore statué sur la légalité de l’enfouissement des déchets », indique aussi Emmanuel Fernandez. Il doit en effet encore se prononcer sur le fond. « Je demande au gouvernement de suspendre les travaux criminels au moins jusqu’à ce que le juge administratif se prononce sur leur légalité. »

La Cour européenne des droits de l’Homme également saisie

De leur côté, l’association Alsace Nature et cinq riverains du site et usagers de l’eau ont saisi « en urgence », le 23 avril, la Cour européenne des droits de l’Homme. Ils réclament des mesures provisoires pour faire suspendre l’enfouissement définitif des déchets.

Ces recours interviennent deux mois après un arrêt du Conseil d’État qui a ouvert la voie au début de l’enfouissement. « L’État français et les Mines de Potasse d’Alsace profitent de [cet] arrêt pour se précipiter et couler le plus de béton possible sans attendre le jugement sur le fond qui va intervenir dans les semaines à venir », dénonce l’association.

Les opposants au projet alertent depuis plusieurs années sur le risque de pollution de la plus grande nappe phréatique d’Europe occidentale, située dans cette zone, et qui alimente en eau potable plus de 6 millions de personnes en Alsace et en Allemagne.

https://reporterre.net/Stocamine-les-militants-d-Extinction-Rebellion-expulses-par-les-gendarmes

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les sites d’implantation

Les différents sites du projet EMILI :
sites implantations

Mine et usine de concentration : site de Beauvoire – commune d’Echassières
En bleu le bornage du périmète réalisé par Olivier TRUTTMANN, géomètre-expert.

perimetre site echassieres

perimetre beauvoir

Canalisation :
Le tracé envisagé pour les canalisations qui relieraient l’usine de concentration à la plateforme de chargement suivrait les routes départementales (D987, D118, D183) et voies communales ou chemins ruraux existants en descente (dénivelé approximatif de 470 mètres). Trois canalisations parallèles, enfouies à environ un mètre sous terre seraient mises en place : une première pour le concentré de mica lithinifère, une deuxième pour le concentré de feldspath, la troisième canalisation permettant le transport de l’eau qui retournerait vers l’usine de concentration. [p.16 Synthèse du dossier du maître d’ouvrage]

trace des canalisations

 

Sation de chargement :
La plateforme de chargement assure une double fonction de site de stockage et lieu de
chargement. En effet, le rythme des trains dépendant des sillons attribués par SNCF
Réseau, il est nécessaire de prévoir un espace pour stocker les produits dans l’attente de
leur chargement. Le mica lithinifère pourra enfin être transporté par trains vers l’usine
de conversion, et le feldspath vers les clients. [p.16 Synthèse du dossier du maître d’ouvrage]

La fontchambert – communes de Naves et de Saint-Bonnet de Rochefort
Parcelles hypothétiques d’après les projections d’Imerys :
Sur Nave : parcelle 03194 000 ZE 15 et parcelle 03194 000 ZE 18
Sur Saint-Bonnet de Rochefort : parcelle 03220 000 YO 71

parcelle station de chargementstation de chargement 3D

Usine de conversion :
Parcelles hypothétiques d’après les projections d’Imerys :
Sur Saint-Victor au nord de Montluçon : parcelle : 03262 000 YN 42 et parcelle 03262 000 YN 152

usine de conversion la loue          usine de conversion 3D

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calendrier previsionnel

calendrier imerys

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La première mine de lithium de France classée « d’intérêt public majeur »

[trouvé sur Reporterre]
Sur demande de plusieurs maires et présidents de communautés de communes de l’Allier, et de l’entreprise Imerys qui porte le projet, la mine de lithium baptisée « Émili » a été classée « d’intérêt national majeur » par un décret publié le 7 juillet. Ce statut, créé par la loi Industrie d’octobre 2023, est synonyme d’accélération des procédures et de dérogations administratives.

Cette décision intervient en plein débat public sur les conséquences environnementales et socioéconomiques du projet, qui doit être clôturé le 31 juillet. Contesté par des collectifs locaux, le projet colossal d’extraction de l’or blanc vise à produire, à partir de 2028, le lithium nécessaire à la fabrication des batteries de plus de 700 000 véhicules pendant vingt-cinq ans.

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Surveiller l’eau qui dort

piezo info

piezo

carte piezometre

Propagande d’Imerys au sujet de l’eau ici  [info sur comment fonctionne un piezomètre]

Dossier de demande d’examen au cas-par-cas des installations de piezometres ici [cartographie et photo aérienne]

Dossier de declaration loi sur l’eau pour l’installation de piezometres et essais ici [cartographie et photo aérienne précises]

 

 

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Débat public prolongé

Le nouveau programme de la fin du débat

En raison de la période de réserve qui s’impose durant la campagne des élections législatives, les réunions prévues le 20/6, le 22/6, le 26/6 et le 4/7 ont été annulées. Le débat public a été prolongé jusqu’au 31 juillet pour pouvoir les reprogrammer. Découvrez les nouveaux rendez-vous ci-dessous.

Mardi 9 juillet à Montluçon (Centre Athanor, 18h – 21h)

Réunion publique « Échange avec l’État et le maître d’ouvrage »

1er temps : l’accompagnement du projet par l’État

En présence de Pascale Trimbach, Préfet de l’Allier, et de Benjamin Gallezot, Délégué interministériel aux approvisionnements en minerais et métaux stratégiques

2e temps : les engagements de qualité et l’après-mine

Avec Pierre Petit-De Pasquale, directeur standard IRMA, et les représentants d’Imerys.

Jeudi 11 juillet, en visioconférence (18h – 20h)

“Les impacts sur l’eau : réponse à vos questions”

En raison d’un très grand nombre de questions posées lors de la réunion publique tenue à Vichy le 30 mai dernier, l’équipe du débat a décidé d’organiser une réunion supplémentaire, en visioconférence.

Lors de la première partie de la réunion, des réponses seront apportées aux questions posées à Vichy.

Puis, un second temps permettra des échanges libres entre les participant-es et les intervenant-es présent-es.

En présence des représentants d’Imerys et d’acteurs territoriaux de l’eau.

Mardi 16 juillet, en visioconférence (18h – 20h)

Webinaire “Approfondissements”

Ce temps d’approfondissement permettra de revenir sur certains sujets ayant été identifiés comme nécessitant des approfondissements.

Trois enjeux seront traités successivement, avec la réponse d’Imerys aux questions posées par la CNDP puis des questions libres des participant-es :

  • Le modèle économique
  • Les résidus et stériles
  • Les impacts environnementaux et risques industriels

Pour participer à cette réunion et recevoir un lien de connexion, veuillez vous inscrire via le lien ci-dessous.

Inscrivez-vous

Jeudi 18 juillet, à Echassières (15h – 17h)

Atelier « Le transport entre Echassières et Montluçon »

Cet atelier vise à travailler les différentes options évoquées durant le débat (canalisations, emplacement de la plateforme ferroviaire, transport par rail et/ou par camions…).

Il se tiendra en présentiel et ne sera ouvert qu’aux personnes inscrites.

Plus d’informations et modalités d’inscription à venir dans les prochains jours.

Jeudi 18 juillet, à Echassières (18h – 21h)

Réunion publique « Et après le débat ? »

Cette dernière réunion du débat public sera un temps résolument participatif !

Un premier temps sera dédié à la gouvernance et la participation du public.

Il sera suivi d’un atelier vous permettant d’exprimer vos attentes en la matière.

Enfin, un moment participatif de conclusion interrogera « projet et vision du territoire ».

La réunion se clôturera par un cocktail.

Si vous souhaitez suivre les échanges à distance, pas besoin de vous inscrire, rendez-vous directement sur la chaîne YouTube de la CNDP pour une retransmission en direct.

Si vous souhaitez assister à la réunion en présentiel, veuillez vous inscrire via le lien ci-dessous. En raison des fortes affluences en réunion publique jusqu’à présent, nous ne pourrons pas garantir votre accueil si vous ne vous inscrivez pas, la capacité d’accueil de la salle étant limitée.

Inscrivez-vous

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Ça sent le prout au « débat » public sur la mine de lithium

[depuis paris-luttes.info] tract cndp paris

Suite à l’invitation à Paris par celleux qui luttent contre la mine de litium à Echassière. Retour sur la « commission nationale du débat public » autour du projet Emili

Au rendez-vous on ne savait trop à q uoi s’atte ndre quant à la forme que prendrait cette mascarade. On est venu·e·s avec la haine du monde industriel et notre solidarité. À quelques-un·e·s on a plus ou moins silencieusement éclaté des boules puantes à deux endroits de la pièce et au pied de la régie vidéo, et jeté de la propagande Imerys à la poubelle pour la remplacer par des brochures informatives contre la multinationale et les raclures qui la font prospérer.

Les vigiles ont mis trop de temps à capter ce qui se passait et avant qu’on parte discrètement, volèrent au milieu de la salle plusieurs exemplaires d’un tract :

La Commission Nationale du Débat Public….

Voilà un bel exemple de comment la domination d’aujourd’hui préfère procéder, une spécialité toute particulièrement appréciée dans la grrrande République française, berceau du « débat public » à tout va.

Cela peut nous rappeler le « débat public » autour de l’introduction des organismes génétiquement modifiés il y a plus de deux décennies. Décriés comme de la « nourriture Frankenstein », les OGM s’étaient heurtés à de nombreux fauchages de champs expérimentaux et aux sabotages de laboratoires. Il n’y avait rien à marchander, rien à négocier : non, c’est non. Heureusement qu’il y avait ce « débat public », permettant à toutes les stars de la contestation de s’exprimer, parfois en face à face, avec les défenseurs des OGM.

C’était beau, c’était « vachement intéressant » et c’était nul : de la poudre aux yeux, de la confusion, du démocratisme appliqué à bonnes doses aux naïfs et aux aspirants gestionnaires. Le « débat public », c’est l’autre versant de la répression des condés, le désamorçage de tout conflit réel et vivant, de l’hostilité irréductible.

On peut s’attendre à ce que certains se prêtent à ce jeu et multiplient les initiatives pour que s’installe un « débat citoyen » pour déterminer quel degré d’exposition aux ondes serait acceptable, comment faire confluer l’agriculture bio avec un téléguidage smart, pour inscrire le droit à la grève digitale dans le Code du travail. Ils seront, consciemment ou inconsciemment, les hérauts de la restructuration technologie en cours. Ils joueront un rôle encore plus néfaste dans le désamorçage de l’hostilité sourde et croissante contre ce monde infesté d’antennes, de portables, de fibres optiques, signe du naufrage physique, mental et sensible de l’humanité telle qu’on croyait la connaître.

Nous n’avons cure d’un quelconque « débat », cela fait des années que nous discutons, approfondissons, partageons, confrontons pour comprendre ce monde. Nous n’avons cure d’aucun « débat public », car cela fait des années que nous fuyons le public, l’arène de la politique, pour nous retrouver à échelle humaine, tête à tête, face à face, bien loin des médiations des partis, syndicats, institutions, médias. Nous n’avons cure d’aucune urgence de « débat », car cela fait des années que nous essayons de choisir nous-mêmes les échéances de nos hostilités, de nos réflexions, de nos attaques, réalisant ainsi une autonomie de pensée et d’action que l’État craint peut-être plus que tout
… C’est de la poudre de perlimpinpin

Solidarité avec celleux qui se bougent contre l’extractivisme, et merci d’avoir fait passer l’info !

À la prochaine !

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La Serbie relance un projet controversé de mine de lithium avec le géant Rio Tinto

[depuis lemonde.fr]

Abandonné en 2022 après un important mouvement de contestation, le projet de mine de lithium de Jadar, dans le sud-ouest de ce pays des Balkans, vient d’être remis sur les rails par le président nationaliste Aleksandar Vucic. Les défenseurs de l’environnement promettent de se remobiliser.

Le gouvernement serbe avait officiellement annoncé en janvier 2022 « la fin » du projet et la révocation de toutes les licences accordées au géant minier anglo-australien Rio Tinto pour ouvrir sur le territoire de ce pays des Balkans l’une des plus grandes mines de lithium d’Europe. Mais, surprise, dimanche 16 juin, le président et homme fort de la Serbie, Aleksandar Vucic, a annoncé dans les colonnes du quotidien financier britannique Financial Times la relance de ce gigantesque projet minier visant à produire 58 000 tonnes de lithium par an.

Un volume suffisant pour « fournir 17 % de la production européenne annuelle de véhicule électrique », vante M. Vucic dans cette interview en justifiant son retournement deux ans et demi après son annonce d’annulation par de « nouvelles garanties » qui auraient été apportées par Rio Tinto pour rassurer l’opinion publique serbe, fortement opposée à la mine. Ce brusque changement de pied devrait soulager l’Union européenne (UE), qui essaie désespérément de sécuriser ses sources d’approvisionnement de ce minerai crucial pour la transition écologique.

Situé dans le sud-ouest de ce pays candidat à l’adhésion à l’UE, le filon de Jadar est en effet considéré depuis longtemps comme un des plus prometteurs du Vieux Continent. Mais, en 2022, M. Vucic, dirigeant nationaliste qui adore jouer avec les intérêts géopolitiques des grandes puissances, avait reculé face aux inquiétudes environnementales exprimées par les dizaines de milliers de Serbes descendus à plusieurs reprises dans la rue contre ce projet de mine.

Avec sa longue histoire d’atteintes environnementales, Rio Tinto n’avait pas réussi à rassurer sur sa capacité à préserver la qualité de l’eau de la rivière Jadar. A quoi il faut ajouter le rejet atavique de tout projet venu de l’Occident de la part du fort courant prorusse dans l’opinion serbe.
Pression des diplomates européens

« Rio Tinto n’a absolument pas fourni suffisamment d’informations aux citoyens ou au gouvernement serbe », avait fustigé la première ministre de l’époque, Ana Brnabic, une alliée de M. Vucic, en regrettant l’opacité de l’entreprise anglo-australienne. Désormais présidente du Parlement, celle-ci soutient pourtant à nouveau le projet et a promis d’organiser un débat entre les députés dans les prochains jours. Selon le Financial Times, M. Vucic compte organiser une rencontre avec tous les acteurs du projet minier « le mois prochain [en juillet] » à Belgrade avec pour objectif un début des activités « en 2028 », soit deux ans de retard sur le calendrier initial.

Si la relance du projet s’annonce aussi facile, c’est qu’en réalité il n’avait pas été totalement enterré, en dépit des annonces. Depuis 2022, Rio Tinto avait notamment continué d’acquérir des terres dans la région de Loznica, où la mine devrait avoir, en tout, une emprise de près de 400 hectares. Les diplomates européens – à commencer par les Allemands très inquiets pour l’approvisionnement de leur puissante industrie automobile – continuaient aussi discrètement à faire pression en coulisses sur la Serbie pour qu’elle revienne sur sa décision en promettant en contrepartie d’installer sur son territoire plusieurs activités liées à la mobilité électrique.

Après avoir largement gagné les élections législatives et locales qu’il a organisées respectivement fin décembre 2023 et début juin face à une opposition très remontée contre le projet de Rio Tinto mais aussi très faible et très divisée, M. Vucic a les mains libres pour faire accepter son changement de position aux 6 millions de Serbes au nom d’un impact économique considérable. Rio Tinto promet d’investir plus de 2,5 milliards d’euros et de créer plus de 1 300 emplois directs en Serbie. Les autorités serbes estiment que la mine va permettre à elle seule une hausse du produit intérieur brut de plus de 10 milliards d’euros par an.

Eau de pluie « collectée et traitée »

Dans ce qui ressemble à un effet d’annonce savamment orchestré, Rio Tinto avait publié, jeudi 13 juin, ses études d’impact environnemental préliminaires, longtemps gardées secrètes. Au fil de centaines de pages, Rio Tinto promet notamment aux populations locales de « respecter tous les standards européens » et d’« empêcher les infiltrations » d’eaux polluées dans le sol tandis que « l’eau de pluie qui aura été en contact avec le déchet sera collectée et traitée ». L’entreprise anglo-australienne a de nouveau vanté dimanche un projet « qui a le potentiel pour devenir un actif de classe mondiale ».

Les opposants au projet ont en revanche fustigé ce retournement. « Vucic peut dire ce qu’il veut, mais si tous les permis dont disposait Rio Tinto ont expiré, sur la base de quel acte juridique présente-t-elle au public son projet d’étude d’impact environnemental ? », s’est exclamé le parti d’opposition Soulèvement écologique qui avait émergé dans la politique serbe en 2021 et 2022 à l’occasion du mouvement anti-lithium.

« Je suis sûr que les citoyens serbes vont arrêter ce projet destructeur pour notre environnement », assure aussi Savo Manojlovic, un autre opposant qui s’était fait connaître en organisant des manifestations à l’époque contre la mine. Candidat aux élections municipales de Belgrade le 2 juin, il a toutefois été largement battu par le candidat du pouvoir.

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Projet de mine de lithium dans l’Allier

[depuis debatpublic.fr]

Dans le département de l’Allier, l’entreprise Imerys projette d’ouvrir une mine et des installations industrielles pour exploiter un important gisement de lithium. Cette première mine de lithium en France permettrait de fournir de quoi produire l’équivalent de 700 000 batteries de voitures électriques chaque année.

Compte tenu de la nouveauté de ce projet et de ses potentiels impacts environnementaux et socio-économiques, la Commission nationale du débat public (CNDP) a décidé d’organiser un grand débat public, du 11 mars au 7 juillet 2024. Informez-vous et donnez votre avis !

Calendrier du débat

  • 20 juin 2024

    Et après le débat ? La vie du projet et l’après-mine – Echassières

  • 22 juin 2024

    Approfondissement des sujets du débat – Montluçon

  • 26 juin 2024

    Les impacts sur l’eau / Vos questions – Visioconférence

  • 4 juillet 2024

    Synthèse des enseignements du débat – Gannat

 

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Panoramine : la carte de l’activité minière en France

Panoramine : la carte de l’activité minière en France

Si la France n’est plus vraiment un pays minier à proprement parler, elle n’est pas exempte de toute activité minière, loin de là : nombreuses exploitations aurifères en Guyane et nickélifères en Nouvelle-Calédonie, exploitations encore en activité en Métropole, récents permis d’exploration attribués… C’est dans ce contexte que SystExt a jugé utile de recenser et de compiler toutes les informations disponibles en lien avec l’activité minière en France sur un nouvel outil : Panoramine.

Les informations qui ont permis de réaliser cet outil proviennent de sources officielles et accessibles au public.

Il est à noter que les supports mis à disposition par les services de l’Etat français sont souvent peu ergonomiques et difficilement exploitables, rendant complexes les travaux de recueil d’informations et de cartographie. C’est donc dans la mesure du possible que SystExt a repris les coordonnées des limites des titres miniers (qu’ils soient en cours d’étude ou octroyés). Nous avons cherché à représenter le plus fidèlement possible leur emprise en surface. En complément des noms des sociétés officiellement en activité, ceux des sociétés-mères associées (pour beaucoup basées à l’étranger) ont été mentionnés lorsque possible.

Par ailleurs, bien qu’autonomes politiquement et souveraines en matière de ressources naturelles, la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie Française restent rattachées à l’Outre-Mer français. Ainsi, elles ont logiquement été intégrées à cette carte.

Ce panorama minier interactif se donne pour objectif de permettre à tout citoyen de disposer d’un état des lieux actualisé de la réalité de l’activité minière en France.

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